Jusqu’au 24 mars Béchar : le Musée de la wilaya abrite les «Nuits du cinéma algérien»

Par Racim C.

Suivie avec une grande attention par l’assistance, constituée de cinéastes amateurs et de cinéphiles, la projection de «Tayara Safra», un film de 42 minutes, traite des pratiques odieuses et inhumaines du colonialisme français contre le peuple algérien durant la Révolution du 1er Novembre 1954, à travers l’histoire de Djamila, une jeune fille qui a perdu son frère lors d’un bombardement de «l’avion jaune», un des avions de guerre de couleur jaune utilisés par l’armée coloniale pour le bombardement des populations algériennes. Les Nuits du cinéma algérien ont donné lieu aussi à l’organisation d’un atelier d’écriture de scenarios, fortement apprécié par les jeunes cinéastes amateurs, qui y ont trouvé un espace approprié pour renforcer leurs connaissances en matière d’écriture de scenarios de différents types de productions cinématographiques, ont indiqué les organisateurs. D’autres ateliers liés à la musique de films, la réalisation cinématographique et les rôles des comédiens et acteurs dans le cinéma et le théâtre, sont également programmés et seront encadrés par des professionnels du secteur, ont-ils ajouté. Le volet projection cinématographique de films algériens verra la présentation jeudi prochain du film «Héliopolis», réalisé par Djaffar Gacem, qui évoque les massacres des Algériens par l’appareil répressif colonial à Sétif, Guelma et Kherrata en 1945, et qui sera suivi de débats, a révélé la source. Devant se poursuivre jusqu’au 24 mars, cette manifestation est initiée par le ministère de la Culture et des Arts, à travers sa Direction locale, avec la contribution du Centre algérien de la cinématographie (CAC).

R. C./APS