La campagne électorale : Primauté aux préoccupations socio-économiques
La campagne électorale pour les présidentielles du 7 septembre vient de boucler sa première semaine. Désormais c’est une véritable course contre la montre que les postulants à la magistrature suprême et leurs soutiens vont amorcer dans le but de mobiliser le maximum de citoyens. Au 7ème jour d’une campagne qui a pris l’allure d’un véritable […] The post La campagne électorale : Primauté aux préoccupations socio-économiques first appeared on L'Est Républicain.
La campagne électorale pour les présidentielles du 7 septembre vient de boucler sa première semaine. Désormais c’est une véritable course contre la montre que les postulants à la magistrature suprême et leurs soutiens vont amorcer dans le but de mobiliser le maximum de citoyens. Au 7ème jour d’une campagne qui a pris l’allure d’un véritable marathon, les candidats ainsi que leurs soutiens accrédités semblent avoir pris une option au sujet des thèmes qu’ils considèrent comme porteurs et potentiellement susceptibles de motiver davantage l’électorat à aller voter massivement. Que ce soit à travers leurs interventions dans les meetings ou dans le cadre des activités de proximité, ils ont fait le choix d’axer leurs discours sur l’aspect socio-économique, qu’ils considèrent comme un facteur fédérateur en lien direct avec les préoccupations de la majorité des Algériens. Dans un discours électoral tenu à la maison de la culture Ali Zaâmoum de Bouira, le secrétaire général du RND, Mustapha Yahi, a souligné que le soutien de son parti à la candidature de Abdelmadjid Tebboune est loin d’être improvisé, mais qu’il est justifié par les multiples « réalisations et acquis socio-économiques concrétisés durant son premier mandat, à l’instar de la prime de chômage ainsi que les augmentations salariales ». Selon lui, le RND s’est engagé aux côtés du candidat indépendant pour l’intérêt de l’Algérie et afin de lui permettre de poursuivre ses réalisations à travers un programme ambitieux portant sur des projets d’envergure. D’après l’orateur, ce sont les « décisions courageuses » prises par Abdelmadjid Tebboune visant au renforcement de l’économie nationale, la lutte contre la corruption, le soutien des entreprises, ainsi que les franges sociales vulnérables, la diversification de l’économie nationale, à travers notamment des investissements agricoles lancés dans le sud, et le projet de la voie ferrée devant relier Béchar, Adrar, Gara Djebilet, qui ont dicté au RND de prendre cette position. A partir de la ville de Annaba où il a animé un meeting au palais de la culture Mohamed Boudiaf, après avoir tenu la veille un rassemblement à El Tarf, le président du Front El Moustakbal, Fateh boutbig, a déclaré que le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune est « le choix de cette phase pour le parachèvement des réalisations faites ». L’orateur a évoqué la réhabilitation du complexe sidérurgique d’El Hadjar en soutenant que le mérite revient à Abdelmadjid Tebboune. De Tizi-Ouzou, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a lui aussi mis en exergue les grandes lignes de son programme social. Invité le matin au Forum El Moudjahid, il a indiqué que son programme électoral tend à « construire une économie libre solidaire et sociale s’appuyant sur une répartition équitable de la richesse, tout en prenant en charge les problèmes de la jeunesse ». Il a également souligné que son programme prévoit « la prise en charge de toutes les franges de la société » et « la révision des statuts des différentes catégories professionnelles ». Sur le plan économique, il a estimé que son programme permettra d’augmenter le produit intérieur brut (PIB), de porter le revenu par habitant et de réduire le taux de chômage. La même ambition a été portée par le candidat du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche. Celui-ci a soutenu que son programme « repose sur plusieurs axes dont la diversification à travers le développement des chaînes de valeurs locales et des industries de substitution pour réduire la dépendance aux importations, outre la croissance des secteurs de l’agriculture et des transports ». « Le FFS s’engage également à améliorer le climat des affaires prévoyant, dans ce cadre, une multitude de mesures, entre autres, la réorganisation du secteur public, l’allégement des procédures de création d’entreprises, l’augmentation des exportations, la modernisation des systèmes bancaire et financier et la lutte contre le marché informel ».
Synthèse Mohamed M
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