Le rôle grandiose de la défunte Badi Lalla dans la promotion de l’art Tindi souligné à Tamanrasset
TAMANRASSET - Le rôle grandiose de la défunte artiste Badi Lalla dans la promotion du chant Tindi et la préservation de ce genre culturel Targui a été unanimement souligné, à travers des témoignages recueillis mardi à Tamanrasset par l’APS auprès d’acteurs de la scène culturelle locale. Evoquant le souvenir de la Diva du Tindi, Ghizlane Fatna, cadre à l’Office du parc culturel national de l’Ahaggar (OPCNA) et chercheur dans le domaine du patrimoine immatériel, a indiqué que la regrettée, doyenne du chant targui "Tindi", a largement contribué à revivifier ce genre lyrique authentique, apanage de la région de Tamanrasset, et à le promouvoir à l’intérieur du pays et à l’étranger, à travers ses participations à de nombreuses manifestations culturelles et musicales. La cantatrice Badi Lalla indiquait avoir commencé à s’initier dès son jeune âge, à 14 ans à peine, au chant Tindi, et a continué a valoriser cet art jusqu’à son dernier souffle, a confié Mme Ghizlane se référant à un entretien sonore enregistré en 2023 avec la défunte. Et d’ajouter que la regrettée s’est attelée durant toute sa vie à préserver les us et coutumes de la région, appelant, à travers ses poésies, à la sauvegarde de ce legs séculaire chantant la femme, la paix, et le désert envoutant. Pour sa part, le membre de l’association socioculturelle pour la dynamisation de la société civile, Ahmed Karzika, a affirmé que la défunte doyenne du Tindi, issue et ayant grandi dans un milieu modeste, s’est jalousement attachée à la culture et au patrimoine immatériel de la région, qu’elle laissait transparaitre à travers la musique Tindi et une production lyrique chantant, entre autres, le Sahara et ses secrets, ainsi que le dromadaire en tant que monture de l’homme targui. Abondant dans le même sens, le journaliste et membre associatif, Abderrazak Hadji, dit de la défunte artiste Badi Lalla, dont la notoriété a dépassé les frontières du pays, qu’elle était très attachée à l’habit traditionnel de la région et accompagnait sa musique Tindi par des textes interprétés en langue Imouhag. La défunte Badi Lalla, aimée et respectée par tous et trait d’union et de communication entre les artistes de cette région du Grand Sud, représentait un modèle de préservation du patrimoine culturel local, a ajouté M. Hadji. Décédée lundi à l’hôpital de Tizi-Ouzou à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie, la défunte Badi Lalla Bent Salem, sera inhumée aujourd’hui après la prière d’El-Asr dans sa ville natale de Tamanrasset.
TAMANRASSET - Le rôle grandiose de la défunte artiste Badi Lalla dans la promotion du chant Tindi et la préservation de ce genre culturel Targui a été unanimement souligné, à travers des témoignages recueillis mardi à Tamanrasset par l’APS auprès d’acteurs de la scène culturelle locale.
Evoquant le souvenir de la Diva du Tindi, Ghizlane Fatna, cadre à l’Office du parc culturel national de l’Ahaggar (OPCNA) et chercheur dans le domaine du patrimoine immatériel, a indiqué que la regrettée, doyenne du chant targui "Tindi", a largement contribué à revivifier ce genre lyrique authentique, apanage de la région de Tamanrasset, et à le promouvoir à l’intérieur du pays et à l’étranger, à travers ses participations à de nombreuses manifestations culturelles et musicales.
La cantatrice Badi Lalla indiquait avoir commencé à s’initier dès son jeune âge, à 14 ans à peine, au chant Tindi, et a continué a valoriser cet art jusqu’à son dernier souffle, a confié Mme Ghizlane se référant à un entretien sonore enregistré en 2023 avec la défunte.
Et d’ajouter que la regrettée s’est attelée durant toute sa vie à préserver les us et coutumes de la région, appelant, à travers ses poésies, à la sauvegarde de ce legs séculaire chantant la femme, la paix, et le désert envoutant.
Pour sa part, le membre de l’association socioculturelle pour la dynamisation de la société civile, Ahmed Karzika, a affirmé que la défunte doyenne du Tindi, issue et ayant grandi dans un milieu modeste, s’est jalousement attachée à la culture et au patrimoine immatériel de la région, qu’elle laissait transparaitre à travers la musique Tindi et une production lyrique chantant, entre autres, le Sahara et ses secrets, ainsi que le dromadaire en tant que monture de l’homme targui.
Abondant dans le même sens, le journaliste et membre associatif, Abderrazak Hadji, dit de la défunte artiste Badi Lalla, dont la notoriété a dépassé les frontières du pays, qu’elle était très attachée à l’habit traditionnel de la région et accompagnait sa musique Tindi par des textes interprétés en langue Imouhag.
La défunte Badi Lalla, aimée et respectée par tous et trait d’union et de communication entre les artistes de cette région du Grand Sud, représentait un modèle de préservation du patrimoine culturel local, a ajouté M. Hadji.
Décédée lundi à l’hôpital de Tizi-Ouzou à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie, la défunte Badi Lalla Bent Salem, sera inhumée aujourd’hui après la prière d’El-Asr dans sa ville natale de Tamanrasset.