Le SG du FLN, Abdelkrim Benmbarek, à Béjaïa «Asseoir une économie productive et compétitive»

Le secrétaire général du FLN, Abdelkrim Benmbarek, a appelé mardi soir les Algériens, à partir du théâtre régional de Béjaïa où il animait un meeting électoral en faveur du candidat Abdelmadjid Tebboune, à «la fraternité et l’unité». Il a également appelé les Algériens et les Béjaouis à constituer un front interne solide pour faire barrage aux forces du mal qui cherchent à tout prix à nuire au pays et leur donner une leçon, soulignant que «nos problèmes vont être réglés entre Algériens et sans ingérence». Défendant énergiquement le bilan socio-économique et politique du président sortant, M. Benmbarek a appelé les électeurs à« aller voter en force» en faveur de M. Abdelmadjid Tebboune, car, a-t-il souligné, «cette compétition électorale n’est pas acquise d’avance», rappelant qu’«il y a deux autres candidats en course qu’il ne faut pas sous-estimer». Il a ensuite convié les citoyens à aller aux urnes et voter au profit du candidat choisi par le FLN qui est, pour lui, l’homme de la situation. «Le candidat choisi par le FLN est l’homme qu’il faut pour cette période», a-t-il lancé, devant une salle acquise, sous un tonnerre d’applaudissements. Poursuivant son discours électoral, il a réussi, a-t-il poursuivi, «à redonner confiance aux Algériens et aux jeunes en un temps court, en dépit de la période de coronavirus qui avait bloqué le monde entier et provoqué une récession économique». Selon lui, «les richesses du pays sont partagées entre les Algériens et M. Tebboune a mené des réformes qui ont réussi à donner une importante place aux jeunes, une énergie potentielle qu’il faut exploiter, sinon nous pouvons la perdre en partant vers des horizons inconnus». Expliquant encore les raisons pour lesquelles le parti s’est rangé derrière le président sortant, il dira : «Abdelmadjid Tebboune a sauvé le pays de l’effondrement, de la faillite, et a protégé la cohésion nationale à travers les réformes économiques qu’il a engagées pour assurer la transition progressive d’une économie basée sur la rente pétrolière vers une économie productive, forte et compétitive, à même de garantir la stabilité du pays et son développement». Abdelkrim Benmbarek est revenu sur les projets engagés dans la wilaya de Béjaïa et à travers le pays, notamment ceux stratégiques pour garantir la souveraineté nationale. Il louera la diplomatie algérienne qui a réussi, a-t-il dit, «à replacer le pays dans le concert des nations», tout en saluant «les forces de sécurité et l’ANP qui protègent nos frontières contre les forces du mal». Sur sa lancée, il a vigoureusement dénoncé le soutien de la France au voisin de l’ouest concernant le Sahara occidental, un pays défendant, soi-disant, la liberté, non sans dénoncer le Makhzen qui a sordidement placé les sionistes à nos frontières, avant de louer le passé glorieux de l’Algérie et surtout de la wilaya de Béjaïa, ainsi que la résistance de ces vaillants hommes et femmes contre l’expansionnisme et l’occupation française. Selon lui, «l’Algérie possède de vaillants femmes et hommes qui défendront le pays comme par le passé». Evoquant le registre social, il a évoqué les mesures prises par le président sortant, dont «la hausse des salaires et des pensions de retraite, la prime de chômage, les différents programmes de logements, les mesures d’encouragement à l’investissement productif, aux petites entreprises et aux start-up». Il a mentionner les 285 affaires engagées pour la récupération de l’argent détourné et déposé dans 755 comptes à l’étranger, la lutte contre la corruption et la bureaucratie, la protection des gestionnaires intègres. Benmbarek a fait savoir que de nombreux engagements seront concrétisés par le candidat et exécutés lors du prochain mandat, dont «le parachèvement de la réforme du secteur financier et bancaire, la lutte contre la bureaucratie, la hausse des salaires à l’horizon 2027, la réduction de l’inflation et la réhabilitation de la valeur de la monnaie nationale, la hausse du produit intérieur brut, le rétablissement des prérogatives des maires, la réduction des impôts et la réduction du chômage», entre autres.
Hocine Cherfa