Maroc : Solidarité Internationale après la condamnation du militant des Droits Humains Fouad Abdelmoumni :
Dans une déclaration internationale marquée par une large solidarité, plus de 450 voix se sont élevées pour soutenir le militant marocain des droits humains, Fouad Abdelmoumni, récemment condamné à six mois de prison par la justice marocaine. Cette condamnation fait suite à des accusations liées à ses révélations sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus par […]

Dans une déclaration internationale marquée par une large solidarité, plus de 450 voix se sont élevées pour soutenir le militant marocain des droits humains, Fouad Abdelmoumni, récemment condamné à six mois de prison par la justice marocaine.
Cette condamnation fait suite à des accusations liées à ses révélations sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus par le gouvernement marocain, visant non seulement la France, mais aussi l’Espagne, les sahraouis, des opposants politiques et même l’Algérie. Un verdict qui fait écho à une répression croissante de la liberté d’expression au Maroc.
Les soutiens au militant marocain ont été nombreux, des défenseurs des droits humains, des intellectuels, des personnalités politiques et des organisations internationales, affirmant leur désapprobation de cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression au Maroc. Le cas de Fouad Abdelmoumni a suscité une vague d’indignation, mettant en lumière la situation alarmante des droits humains dans le pays, où les voix dissidentes sont de plus en plus muselées.
« Cette condamnation est un message inquiétant pour tous ceux qui osent dénoncer les pratiques abusives du régime marocain », a déclaré un porte-parole de l’une des nombreuses organisations de défense des droits humains impliquées dans cette campagne de soutien. « Le Maroc ne peut pas continuer à bafouer les droits de ses citoyens et à persécuter ceux qui luttent pour plus de liberté, de transparence et de démocratie. »
L’Affaire Pegasus : espionnage de masse au service du makhzen
Fouad Abdelmoumni a été poursuivi après avoir accusé le Maroc d’utiliser le logiciel espion Pegasus pour surveiller des journalistes, des militants et des personnalités politiques, y compris des figures internationales comme des responsables français et espagnols.
Cependant, la révélation de cette affaire a pris une ampleur particulière lorsqu’il a affirmé que le gouvernement marocain avait également espionné des opposants internes, des Sahraouis, et même des responsables algériens. Ces accusations ont confirmé les craintes grandissantes concernant l’abus de pouvoir au Maroc et l’impunité dont bénéficient ceux au pouvoir.
L’affaire Pegasus a révélé une utilisation disproportionnée de la technologie à des fins de surveillance et d’intimidation politique, soulignant le recours systématique à la répression sous le prétexte de sécurité nationale. Le logiciel espion, conçu pour intercepter les communications privées, a été utilisé dans le monde entier par des régimes autoritaires pour traquer leurs ennemis politiques et réprimer toute forme de contestation.
Sous le régime du Makhzen, une dynastie politique marocaine associée à une forme de pouvoir autoritaire, les voix opposantes sont de plus en plus réprimées. L’arrestation et la condamnation de Fouad Abdelmoumni ne sont que les derniers événements d’une série de violations des droits humains dans le pays. La répression des manifestants, la censure des médias et les arrestations arbitraires de militants et d’opposants politiques se multiplient. La répression est également alimentée par la politique de répression des voix dissidentes à travers des accusations de « compromission avec l’ennemi » ou d’atteinte à la sécurité de l’État.
Dans un contexte de forte montée des tensions politiques internes, où des groupes de défense des droits humains appellent au respect de la liberté d’expression, cette nouvelle arrestation a profondément choqué l’opinion publique internationale et marocaine.
Des voix se lèvent pour dénoncer la répression en cours, indiquant que de nombreux militants, journalistes et défenseurs des droits humains sont désormais régulièrement attaqués et emprisonnés pour leur opposition à la monarchie.
La Lutte du Peuple Marocain pour la Liberté
Pour de nombreux observateurs, cette situation n’est pas simplement une question de persécution d’un seul individu, mais un indicateur de l’ampleur du problème des droits de l’homme au Maroc. Les droits à la liberté d’expression, d’opinion et à une presse libre sont régulièrement violés, et la répression dans toutes ses formes continue de causer d’énormes préjudices au peuple marocain, fatigué par un régime qui semble plus préoccupé par la préservation de son pouvoir que par les aspirations démocratiques de ses citoyens.
Cette condamnation a exacerbé la frustration des Marocains, qui, après des années de politique d’exception et de répression, voient leurs droits fondamentaux de plus en plus menacés. Beaucoup dénoncent une gestion politique du Makhzen qui est marquée par la corruption, les abus de pouvoir et les pratiques de répression des voix dissidentes, alimentée en partie par le trafic de drogue dans certaines régions du pays.
Un Appel International à la Libération de Fouad Abdelmoumni
Les organisations internationales de défense des droits humains, telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch, ont appelé à la libération immédiate de Fouad Abdelmoumni et ont exprimé leur solidarité avec lui. Ce soutien mondial croissant montre qu’il ne s’agit pas seulement d’une affaire marocaine, mais d’une question internationale qui soulève des préoccupations au sujet des pratiques autoritaires qui se multiplient dans de nombreux pays de la région.
« La condamnation de Fouad Abdelmoumni n’est pas seulement une atteinte à sa liberté d’expression, elle est aussi un message envoyé à tous ceux qui, au Maroc et au-delà, osent s’opposer à l’autoritarisme », a déclaré un représentant d’Amnesty International. « Nous appelons à la libération immédiate de ce défenseur des droits humains et à la fin des répressions arbitraires au Maroc. »