Participation du Roi du Maroc Mohammed VI au sommet d’Algérie: Le scénario de 2005 va-t-il se répéter ?
Algérie Maroc: Des informations sur la possibilité d’une participation du roi du Maroc Mohammed VI au sommet arabe en Algérie, prévu début novembre prochain, ont ravivé les spéculations sur la possibilité de régler les différends entre les deux pays et de rétablir les relations coupées entre eux depuis plus d’une année. Dans leur entretien, des […] L’article Participation du Roi du Maroc Mohammed VI au sommet d’Algérie: Le scénario de 2005 va-t-il se répéter ? est apparu en premier sur Algérie Focus.
Algérie Maroc: Des informations sur la possibilité d’une participation du roi du Maroc Mohammed VI au sommet arabe en Algérie, prévu début novembre prochain, ont ravivé les spéculations sur la possibilité de régler les différends entre les deux pays et de rétablir les relations coupées entre eux depuis plus d’une année.
Dans leur entretien, des sources algériennes ont suggéré que la participation du roi du Maroc au sommet se limiterait aux travaux du sommet arabe et à son ordre du jour, sans s’étendre pour discuter des questions de relations bilatérales entre les dirigeants des deux pays, car le moment n’est pas approprié.
Cependant, la participation du monarque marocain reste toutefois importante pour l’Algérie, qui veut faire du sommet arabe un succès et lui assurer une haute représentation. Ainsi, le président Abdelmadjid Tebboune a tenu à adresser une invitation officielle au roi Mohammed VI, qui serait portée par le ministre de la justice Rachid Tobbi.
Au cours des derniers mois, l’Algérie avait rejeté tout lien entre la tenue du sommet arabe sur son sol et l’ingérence dans ses relations avec le Maroc, à la lumière des discussions répétées sur les efforts de médiation d’un certain nombre de dirigeants arabes pour rapprocher les deux pays.
En mai dernier, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra avait rapidement démenti la nouvelle de l’existence d’une médiation saoudienne, sur fond de visite du ministre saoudien des Affaires étrangères en Algérie, déclarant : « Il n’y a pas de médiation, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain », car il y a sont « des raisons fortes pour le parti qui a amené les relations à ce point. » Mauvais niveau, responsabilité pleine et sans compromis. » On a parlé à plusieurs reprises d’une médiation saoudienne entre l’Algérie et le Maroc, en raison de l’existence d’un précédent historique dans lequel feu le roi saoudien Fahd bin Abdulaziz a pu rétablir les relations entre les deux pays en 1988, après une rupture de 12 ans.
Des sources algériennes ont laissé entendre que la participation du roi du Maroc au sommet serait limitée aux travaux et à l’ordre du jour du sommet arabe, sans s’étendre pour discuter des questions des relations bilatérales entre l’Algérie et le Maroc.
Actuellement, les relations entre l’Algérie et le Maroc sont au plus mal depuis plus d’un an. À l’ exception de la question du Sahara occidental, qui a toujours été une source de discorde, Israël est récemment apparu comme un facteur de grande tension, après les relations établies par le Maroc avec l’entité sioniste, et l’extension de celles-ci aux zones de coopération militaire entre eux, que l’Algérie considère comme une source de menace directe pour elle.
Il y a quelques jours, l’ancien ministre algérien Noureddine Bourouh a proposé l’idée de faire du sommet arabe une escale pour reconsidérer les relations entre les deux pays. Et il a déclaré dans un article sur sa page officielle : « Les dirigeants algériens, marocains et sahraouis devraient saisir l’occasion du sommet arabe en Algérie pour faire preuve de courage et tourner le dos à l’intransigeance et à la tension qui prévaut actuellement dans leurs relations, et ouvrir parle de la nécessité d’abandonner la stratégie du (tout ou rien) et de s’accorder sur une approche loin des solutions. Le multilatéralisme, qu’il soit arabe ou non, auquel la Tunisie et la Mauritanie pourront adhérer plus tard.
Il a ajouté : « Dans cinquante ans, après que des dizaines de milliards de dollars aient été à nouveau dépensés en vain, et qu’une guerre acharnée ait commencé ou non, les trois parties reviendront, volontairement ou non, à cette solution car il n’y a pas autre solution meilleure qu’elle. . Il n’y a pas d’autre solution que celle-ci pour résoudre le différend entre les trois parties sur la question saharienne.
Cependant, le journaliste qui suit les affaires politiques, Boualem Ghoumrassa, estime que le rétablissement des relations à l’occasion du sommet arabe est peu probable. Il a déclaré : « J’exclus cela, car la présence du roi du Maroc n’aura pas lieu dans un cadre bilatéral, et l’éloignement est profond et aigu, dans lequel Israël est intervenu et ce qu’il représentait dans l’extrême sensibilité de la psyché du dirigeant algérien. »
Le journaliste rappelle le sommet arabe organisé par l’Algérie en 2005, qui avait été précédé de nombreuses spéculations sur la normalisation des relations entre les deux pays, mais cela n’a pas eu lieu. Il a expliqué que le roi Mohammed VI assistait à ce moment-là au sommet arabe et parcourait les rues de la capitale, et qu’aucune discussion bilatérale n’avait eu lieu, bien que les relations n’aient pas été rompues, alors que les choses semblent bien pires aujourd’hui.
De l’avis du professeur de sciences politiques Rabah Lounisi, la présence du roi du Maroc peut lui permettre d’atteindre plusieurs objectifs, notamment « apparaître comme un conciliateur en tant que tentative médiatique et diplomatique de sa part de réfuter pratiquement ce qui est promu qu’il veut contrecarrer ». le sommet d’Alger.
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