Rentrée universitaire : De nouvelles spécialités dans les sciences modernes  

De nouvelles filières universitaires innovantes ont été introduites, cette année, pour les nouveaux bacheliers dans le cadre de la modernisation de la formation et du soutien des secteurs stratégiques de l’économie nationale. C’est ce qu’a indiqué, ce dimanche, Abdeljabar Daoudi, conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, responsable de l’information numérique et des statistiques. 

Daoudi a relevé l’introduction de 32 nouvelles formations universitaires pour la rentrée 2024/2025. Parmi celles-ci, il a particulièrement mis en avant l’établissement de l’Ecole nationale supérieure de la sécurité cybernétique au sein du pôle scientifique et technologique de Sidi Abdellah.

Il a expliqué que cette initiative vise à répondre aux besoins croissants dans le domaine de la cybersécurité, en formant des experts capables de faire face aux défis numériques contemporains.

Une autre innovation majeure annoncée par M. Daoudi est l’introduction du concept de double diplôme. Lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale, il a relevé que « cette année, nous avons également introduit le concept de double diplôme où, avec un seul baccalauréat, l’étudiant peut suivre des études dans deux spécialités différentes et obtenir deux diplômes dans des spécialités distinctes en trois à cinq ans de formation ».

En ce qui concerne les sciences médicales, M. Daoudi a souligné une avancée significative, déclarant qu’« en tenant compte des évolutions mondiales, notamment dans ce qu’on appelle les métiers et la médecine de demain, pour la première fois, les étudiants bénéficieront de la possibilité d’obtenir un double diplôme dans cinq nouvelles spécialisations ». 

Il a précisé que celles-ci incluent la formation de médecins spécialisés en intelligence artificielle, en traitement des mégadonnées, en bio-informatique et d’autres domaines innovants. Le responsable a assuré que ces spécialités contribueront à former des médecins avec des compétences en nouvelles technologies, dans le cadre des efforts fournis par l’Algérie pour moderniser son système de santé.

En outre, pour accompagner la dynamique économique du pays, et dans l’objectif de répondre aux besoins économiques et industriels spécifiques de différentes régions du pays, le responsable du ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé l’introduction de nouvelles spécialisations dans diverses universités, et ce en adéquation avec les besoins locaux. Il a cité, à titre d’exemple, l’introduction de la spécialisation en ingénierie textile à l’Université de Relizane, en raison de son statut de bastion de l’industrie textile dans le pays.

Dans le cadre d’une initiative visant à soutenir l’industrie automobile en Algérie, M. Daoudi a révélé l’intégration de cinq nouvelles formations dans le domaine des industries technologiques automobiles. Cette mesure ambitionne de préparer une base industrielle solide, alignée sur les ambitions politiques visant à renforcer le secteur automobile du pays.

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