Sahara occidental: Imparable plaidoyer de Amar Bendjama face au Représentant du Maroc

Agacé par les vérités assénées par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger concernant la juste cause du Sahara occidental, le Représentant du Makhzen s’est, à son habitude, adonné à son habituel exercice approximatif de défendre l’indéfendable quitte à recourir au mensonge et à la désinformation, en rabâchant son narratif, […]

Oct 1, 2024 - 23:45
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Sahara occidental: Imparable plaidoyer de Amar Bendjama  face au Représentant du Maroc

Agacé par les vérités assénées par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger concernant la juste cause du Sahara occidental, le Représentant du Makhzen s’est, à son habitude, adonné à son habituel exercice approximatif de défendre l’indéfendable quitte à recourir au mensonge et à la désinformation, en rabâchant son narratif, ô combien consommé et redondant, qui n’arrive plus à convaincre personne, visiblement même plus lui-même. C’est du moins l’impression qu’il dégageait lors de son droit de réponse à l’issue du débat général de la 79e session de l’Assemblée Générale de l’ONU, durant lequel il a désespérément tenté une énième fois de vendre des arguments fallacieux que plus personne ne consomme. C’est aussi l’image pale qu’il a donnée en essayant, sans succès, de se prémunir des vérités «percutantes» que l’ambassadeur Amar Bendjama a exposées, en séance plénière, usant simplement mais efficacement de faits historiques et juridiques indéniables. Dans une déclaration minutieusement structurée, l’ambassadeur Bendjama a de prime abord dénudé les manœuvres connues de Hilale visant à bilatéraliser la question du Sahara occidental en indiquant que l’Algérie a, depuis 1962, saisi l’occasion de tous les débats de l’Assemblée générale de l’ONU pour défendre les droits des peuples opprimés et sous occupation. Il a questionné le fait que le diplomate marocain ait exercée son droit de réponse, citant de manière obsessionnelle plus de 20 fois l’Algérie, alors que d’autres délégations avaient également plaidé le droit du peuple de ce territoire occupé à l’autodétermination durant cette même session, sans pour autant provoquer une pareille réaction. Il a enchaîné en soulignant que les Nations unies, à travers l’Assemblée Générale et le Conseil de sécurité ont bien entamé l’ouvrage de la décolonisation en créant la Minurso ; une œuvre qui demeure bloquée par le Maroc. Il a, dans cet ordre d’idées, pointé ce dernier qui fait tant la promotion de son «fumeux» plan d’autonomie sans jamais le proposer à la consultation du peuple sahraoui, avant de s’interroger pourquoi le Maroc craint-il tant cet exercice démocratique qui est de laisser les Sahraouis exprimer leur choix. Le Représentant permanent de l’Algérie a réaffirmé le plein soutien de notre pays au processus politique qui consiste à relancer les négociations entre le Représentant légitime du peuple du Sahara occidental, le Front Polisario, et le Maroc, tout comme il a renouvelé le soutien de notre pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel au Sahara occidental. Il a, enfin, conclu son intervention en rappelant l’ancrage juridique de cette cause incontestablement juste ; un argument que le représentant du Makhzen ne pouvait réfuter. Désorienté par les faits têtus, le Représentant du Makhzen a perdu le verbe et le cap en s’adressant, contrairement aux règles de procédure établies, directement au Représentant de l’Algérie au lieu du Président de séance ; une dérive que l’ambassadeur Bendjama a, de suite, interrompue avec un point d’ordre qui ne pouvait qu’être accordée par le Président de l’Assemblée générale. Ce dernier a invité le diplomate marocain à se conformer aux règles basiques régissant le débat général. Cette intervention procédurale du Représentant de l’Algérie a pu rétablir l’ordre dans la salle mais visiblement pas dans les idées de Hilale qui, assommé par cette confrontation diplomatique, n’arrivait plus à suivre le rythme de cette discussion sensée «à sens unique» imposé par l’ambassadeur Bendjama. Le Représentant du Makhzen, qui n’est habitué qu’aux interventions burlesques actionnées par son réflexe pavlovien, a poursuivi sa logorrhée jusqu’à ce que le Président de l’Assemblée générale mette fin a son agonie en l’invitant à conclure son intervention. Faisant bon usage de son ultime droit de réponse, l’ambassadeur Bendjama a, par un coup de grâce, interpelé la communauté internationale à travers deux questions poignantes auxquelles il n’attendait guère des réponses. Il s’est interrogé pourquoi le Maroc, qui croit de manière immuable que le territoire du Sahara occidental lui appartenait, avait-il accepté de le dépecer et de le partager avec la Mauritanie ! Et pourquoi ce pays redoute-t-il tant l’exercice démocratique du référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément au mandat de la Minurso !
R. N.

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