Sommet africain sur les engrais et la santé des sols: adoption de la proposition de l'Algérie pour soutenir les producteurs de gaz
NAIROBI - Le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, tenu à Nairobi, a pris fin avec l'adoption, par les pays participants, de la proposition de l'Algérie de soutenir les efforts des producteurs de gaz, et la déclaration du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), abrité à Alger en mars dernier pour encourager la production de gaz en tant que substance essentielle dans la production d'engrais agricoles. Une déclaration finale a sanctionné cette réunion qui s'est déroulée du 7 au 9 mai avec la participation du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, représentant le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. La déclaration de Nairobi a appelé à concrétiser des solutions durables aux problèmes des terres agricoles et du manque d'engrais, conformément au plan d'action 2023-2033 qui répond aux aspirations des peuples africains à la réalisation de la sécurité alimentaire durable. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, dans une allocution lue en son nom par le ministre de l'Agriculture à l'ouverture du sommet, le rôle pionnier de l'Algérie en matière de production d'engrais, eu égard à ses capacités de production qui lui permettent de répondre aux besoins du marché local et d'approvisionner le marché mondial. Le président de la République a affirmé que "l'Algérie joue un rôle pionnier en matière d'engrais. Outre sa capacité de répondre aux besoins du marché local, l'Algérie occupe une place de choix en tant que pays fournisseur du marché mondial en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud". De ce fait, ajoute le président de la République, l'Algérie entend poursuivre ses efforts pour développer le gaz naturel, élément important dans la fabrication des principaux engrais, à travers le renforcement des investissements directs dans le domaine du pétrole et du gaz. Il a indiqué, à cet égard, que cette démarche a été consolidée par la "Déclaration d'Alger", issue du 7e Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement du GECF, tenu le 02 mars dernier, où a été consacré "le rôle majeur du gaz naturel dans la chaine des valeurs du secteur de la pétrochimie et des industries chimiques en général, avec un large groupe de principaux marchés finaux, pour la réalisation des Objectifs de développement durable de l'ONU (ODD), y compris la production d'engrais pour garantir la sécurité alimentaire mondiale". Relevant la dimension d'intégration continentale des projets majeurs de développement initiés par l'Algérie, le président de la République a souligné la disponibilité de l'Algérie à "partager ses expériences en matière de renforcement des capacités humaines dans le domaine de la gestion intégrée et durable des ressources naturelles (eau, sols), et l'investissement dans la production et la distribution d'engrais". Le Sommet de Nairobi a constitué une opportunité pour mettre en exergue le rôle régional et international de l'Algérie en matière de production des engrais qui jouent un rôle déterminant pour garantir la sécurité alimentaire, vu les capacités de production considérables dont elle dispose et qui lui ont permis de répondre au marché local et d'approvisionner le marché mondial à hauteur de 7 millions de tonnes/an, grâce aux efforts consentis dans la promotion de l'investissement en faveur d'une agriculture durable. Ces quantités sont réparties entre 3 millions de tonnes d'urée, 2 millions de tonnes de phosphate transformé et 2 millions de tonnes d'ammoniac. Par ailleurs, le don de 16.000 tonnes d'engrais que l'Algérie a fait au Kenya, en janvier dernier, a été salué par les participants kenyans au sommet, qui ont souligné l'importance d'établir un partenariat algéro-kenyan dans ce domaine. Le don porte sur l'engrais "Urée 46", principalement utilisé pour la fertilisation des sols, en vue d'augmenter la productivité de la production agricole dans ce pays qui souffre d'une crise alimentaire. Organisé par l'Union africaine et le gouvernement de la République du Kenya, ce sommet a été tenu en application de la décision de la 37e Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, tenue à Addis-Abeba les 17 et 18 février 2024. Le Sommet qui s'est déroulé en présence de délégations officielles et de responsables d'organisations internationales et régionales, vise à réunir l'ensemble des parties et acteurs concernés pour mettre en lumière le rôle des engrais et de la santé des sols dans la stimulation d'une croissance durable et favorable de l'agriculture en Afrique.
NAIROBI - Le Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, tenu à Nairobi, a pris fin avec l'adoption, par les pays participants, de la proposition de l'Algérie de soutenir les efforts des producteurs de gaz, et la déclaration du 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), abrité à Alger en mars dernier pour encourager la production de gaz en tant que substance essentielle dans la production d'engrais agricoles.
Une déclaration finale a sanctionné cette réunion qui s'est déroulée du 7 au 9 mai avec la participation du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, représentant le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
La déclaration de Nairobi a appelé à concrétiser des solutions durables aux problèmes des terres agricoles et du manque d'engrais, conformément au plan d'action 2023-2033 qui répond aux aspirations des peuples africains à la réalisation de la sécurité alimentaire durable.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, dans une allocution lue en son nom par le ministre de l'Agriculture à l'ouverture du sommet, le rôle pionnier de l'Algérie en matière de production d'engrais, eu égard à ses capacités de production qui lui permettent de répondre aux besoins du marché local et d'approvisionner le marché mondial.
Le président de la République a affirmé que "l'Algérie joue un rôle pionnier en matière d'engrais. Outre sa capacité de répondre aux besoins du marché local, l'Algérie occupe une place de choix en tant que pays fournisseur du marché mondial en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud".
De ce fait, ajoute le président de la République, l'Algérie entend poursuivre ses efforts pour développer le gaz naturel, élément important dans la fabrication des principaux engrais, à travers le renforcement des investissements directs dans le domaine du pétrole et du gaz.
Il a indiqué, à cet égard, que cette démarche a été consolidée par la "Déclaration d'Alger", issue du 7e Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement du GECF, tenu le 02 mars dernier, où a été consacré "le rôle majeur du gaz naturel dans la chaine des valeurs du secteur de la pétrochimie et des industries chimiques en général, avec un large groupe de principaux marchés finaux, pour la réalisation des Objectifs de développement durable de l'ONU (ODD), y compris la production d'engrais pour garantir la sécurité alimentaire mondiale".
Relevant la dimension d'intégration continentale des projets majeurs de développement initiés par l'Algérie, le président de la République a souligné la disponibilité de l'Algérie à "partager ses expériences en matière de renforcement des capacités humaines dans le domaine de la gestion intégrée et durable des ressources naturelles (eau, sols), et l'investissement dans la production et la distribution d'engrais".
Le Sommet de Nairobi a constitué une opportunité pour mettre en exergue le rôle régional et international de l'Algérie en matière de production des engrais qui jouent un rôle déterminant pour garantir la sécurité alimentaire, vu les capacités de production considérables dont elle dispose et qui lui ont permis de répondre au marché local et d'approvisionner le marché mondial à hauteur de 7 millions de tonnes/an, grâce aux efforts consentis dans la promotion de l'investissement en faveur d'une agriculture durable.
Ces quantités sont réparties entre 3 millions de tonnes d'urée, 2 millions de tonnes de phosphate transformé et 2 millions de tonnes d'ammoniac.
Par ailleurs, le don de 16.000 tonnes d'engrais que l'Algérie a fait au Kenya, en janvier dernier, a été salué par les participants kenyans au sommet, qui ont souligné l'importance d'établir un partenariat algéro-kenyan dans ce domaine.
Le don porte sur l'engrais "Urée 46", principalement utilisé pour la fertilisation des sols, en vue d'augmenter la productivité de la production agricole dans ce pays qui souffre d'une crise alimentaire.
Organisé par l'Union africaine et le gouvernement de la République du Kenya, ce sommet a été tenu en application de la décision de la 37e Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, tenue à Addis-Abeba les 17 et 18 février 2024.
Le Sommet qui s'est déroulé en présence de délégations officielles et de responsables d'organisations internationales et régionales, vise à réunir l'ensemble des parties et acteurs concernés pour mettre en lumière le rôle des engrais et de la santé des sols dans la stimulation d'une croissance durable et favorable de l'agriculture en Afrique.
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