Stratégies de division au cœur de l’agression  : Comment Israël cherche à miner l’unité libanaise

Avec l’intensification de l’agression sioniste contre le Liban et le déclenchement d’opérations terrestres, une nouvelle forme de discours de propagande émerge, visant à désorienter non seulement le peuple libanais, mais également la communauté internationale. En dépit des tentatives d’Israël de faire croire à une pénétration de ses troupes dans le territoire libanais, celles-ci restent cantonnées à la zone des frontières, incapables d’infiltrer les positions de la résistance libanaise.

Des sirènes ont raisonné à Akka et à Al-Karyut, au nord de Haïfa en Palestine occupée, où des missiles, confirmés par les médias sionistes, ont atteint ces zones, suivis par des frappes sur Kiryat Bialik et Kafr Sold. Des incendies se sont déclarés dans plusieurs colonies sionistes. En parallèle, le Hezbollah a intensifié ses opérations contre les positions israéliennes, frappant directement les sites d’occupation dans le nord, tandis que l’armée israélienne peine à franchir les frontières libanaises.

Les experts notent qu’Israël poursuit une stratégie visant à diviser les Libanais, introduisant une dimension religieuse et sectaire dans le conflit. Par la technique du « diviser pour mieux régner », Israël s’efforce d’éroder l’unité nationale, en ciblant tout particulièrement la communauté chiite, sans mentionner spécifiquement le Hezbollah. Cette approche rappelle les méthodes utilisées à Gaza, où l’ennemi est souvent perçu comme une entité homogène, engendrant un climat de peur.

Les autorités israéliennes justifient leurs bombardements en déclarant qu’il n’existe pas d’innocents dans les zones d’action, insinuant que tous les habitants de Gaza sont complices des mouvements de résistance. Cette rhétorique militaire déformée ne tient pas compte des réalités humanitaires et contribue à une atmosphère de méfiance et d’animosité.

Israël a également intensifié sa rhétorique militaire, diffusant des vidéos censées montrer des « entrepôts d’équipements liés au Hezbollah ». Toutefois, ces démonstrations sont remises en question, les analystes soulignant l’absence de résultats tangibles sur le terrain. La désertification des colonies voisines témoigne des échecs sur le terrain et soulève des questions sur les véritables objectifs de ces incursions.

Les actions israéliennes semblent viser à inciter le Hezbollah à abandonner ses positions, cherchant à évaluer la détermination de la résistance à défendre les frontières libanaises. Les incursions font partie d’une stratégie plus large pour observer les réactions du Hezbollah face à la provocation.

L’entité sioniste poursuit sa barbarie et son refus de respecter les lois et les conventions internationales, en bombardant à deux reprises, les forces du FINUL, chargées de surveiller les frontières selon la résolution 1701. Cet acte criminel a suscité des critiques internationales, notamment de Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union européenne, qui a dénoncé ces actes comme des violations du droit international, compromettant les efforts de paix dans la région.                                                                                                                       

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