1er anniversaire du décès du moudjahid Youcef El Khatib: Cérémonie de recueillement au cimetière d'El Alia à Alger

ALGER- Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a présidé, samedi au cimetière d'El Alia à Alger, une cérémonie de recueillement à l'occasion du 1er anniversaire du décès du moudjahid Youcef El Khatib dit "Si Hassan", à l'initiative de la Fondation de la mémoire de la Wilaya IV historique. La cérémonie s'est déroulée en présence de la veuve du défunt, du Secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidines (ONM), Hamza Laoufi, de moudjahidine et de membres de la Fondation de la mémoire de la Wilaya IV historique dont le défunt était le président jusqu'à sa mort, et à travers laquelle il veillait à contribuer à la préservation de la Mémoire collective du peuple algérien. A cette occasion, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la tombe du défunt et la Fatiha a été récitée à sa mémoire. Dans une allocution prononcée devant l'assistance, un membre de la Fondation a mis en avant le parcours militant de Youcef El Khatib "riche en hauts faits et positions honorables ainsi que ses qualités, sa sagesse, sa pondération et son haut sens des responsabilités, qui ont fait de lui un homme hors pair et un dirigeant chevronné". Né le 19 novembre 1932 à Chlef, le défunt a suivi son enseignement primaire dans sa ville natale. Il a obtenu le baccalauréat en 1953 et s'est inscrit au département de Médecine à l'université d'Alger (Faculté centrale). Feu El Khatib a rejoint ensuite les cellules du Front de libération nationale (FLN), dont l'objectif était d'encadrer les étudiants et de les intégrer dans les rangs de la Révolution. Après la grève des étudiants du 19 mai 1956, le défunt a rejoint les rangs de la Révolution à Médéa, où il eut des contacts avec des moudjahidine avant d'adhérer à l'Armée de libération nationale (ALN) en juin 1956 dans la région de Tamezguida. Son rôle consistait à fournir le soutien médical et les premiers soins aux moudjahidine et aux populations civiles rurales, et à former les infirmiers et les cellules médicales dans les régions de la Wilaya IV historique. Il fut nommé commandant de la 3eme région de la Wilaya IV historique en 1959, nomination qui coïncida avec le lancement de l'opération militaire "Challe" dans la région qu'il supervisait (Chlef et Ouarsenis). Après le décès de Mohamed Bounaama le 8 août 1961, tombé en martyr, "Si Hassan" lui succéda à la tête de la Wilaya IV historique jusqu'à l'indépendance. Après l'indépendance, le défunt occupa plusieurs fonctions et responsabilités, dont membre du bureau politique du parti du Front de libération nationale (FLN) en 1964. Il fut nommé président de la commission du dialogue national en octobre 1993, et président de la Conférence de l'entente nationale, en 1994. Le défunt qui était également président de la fondation de la Mémoire de la wilaya IV historique jusqu'à sa mort, insistait sur l'importance de l'écriture de l'histoire afin de contribuer à la préservation de la mémoire collective du peuple algérien.

Oct 26, 2024 - 17:50
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1er anniversaire du décès du moudjahid Youcef El Khatib: Cérémonie de recueillement au cimetière d'El Alia à Alger
1er anniversaire du décès du moudjahid Youcef El Khatib: Cérémonie de recueillement au cimetière d'El Alia à Alger

ALGER- Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a présidé, samedi au cimetière d'El Alia à Alger, une cérémonie de recueillement à l'occasion du 1er anniversaire du décès du moudjahid Youcef El Khatib dit "Si Hassan", à l'initiative de la Fondation de la mémoire de la Wilaya IV historique.

La cérémonie s'est déroulée en présence de la veuve du défunt, du Secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidines (ONM), Hamza Laoufi, de moudjahidine et de membres de la Fondation de la mémoire de la Wilaya IV historique dont le défunt était le président jusqu'à sa mort, et à travers laquelle il veillait à contribuer à la préservation de la Mémoire collective du peuple algérien.

A cette occasion, des gerbes de fleurs ont été déposées sur la tombe du défunt et la Fatiha a été récitée à sa mémoire.

Dans une allocution prononcée devant l'assistance, un membre de la Fondation a mis en avant le parcours militant de Youcef El Khatib "riche en hauts faits et positions honorables ainsi que ses qualités, sa sagesse, sa pondération et son haut sens des responsabilités, qui ont fait de lui un homme hors pair et un dirigeant chevronné".

Né le 19 novembre 1932 à Chlef, le défunt a suivi son enseignement primaire dans sa ville natale. Il a obtenu le baccalauréat en 1953 et s'est inscrit au département de Médecine à l'université d'Alger (Faculté centrale).

Feu El Khatib a rejoint ensuite les cellules du Front de libération nationale (FLN), dont l'objectif était d'encadrer les étudiants et de les intégrer dans les rangs de la Révolution.

Après la grève des étudiants du 19 mai 1956, le défunt a rejoint les rangs de la Révolution à Médéa, où il eut des contacts avec des moudjahidine avant d'adhérer à l'Armée de libération nationale (ALN) en juin 1956 dans la région de Tamezguida. Son rôle consistait à fournir le soutien médical et les premiers soins aux moudjahidine et aux populations civiles rurales, et à former les infirmiers et les cellules médicales dans les régions de la Wilaya IV historique.

Il fut nommé commandant de la 3eme région de la Wilaya IV historique en 1959, nomination qui coïncida avec le lancement de l'opération militaire "Challe" dans la région qu'il supervisait (Chlef et Ouarsenis). Après le décès de Mohamed Bounaama le 8 août 1961, tombé en martyr, "Si Hassan" lui succéda à la tête de la Wilaya IV historique jusqu'à l'indépendance.

Après l'indépendance, le défunt occupa plusieurs fonctions et responsabilités, dont membre du bureau politique du parti du Front de libération nationale (FLN) en 1964. Il fut nommé président de la commission du dialogue national en octobre 1993, et président de la Conférence de l'entente nationale, en 1994.

Le défunt qui était également président de la fondation de la Mémoire de la wilaya IV historique jusqu'à sa mort, insistait sur l'importance de l'écriture de l'histoire afin de contribuer à la préservation de la mémoire collective du peuple algérien.

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