Agression sioniste : au moins 124.000 Palestiniens déplacés ces derniers jours à Ghaza
GHAZA- Au moins 124.000 Palestiniens ont été déplacés en quelques jours à Ghaza, suite aux bombardements incessants de l'armée d'occupation sioniste qui a repris son agression contre l'enclave, ont indiqué des agences des Nations Unies. Selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ces derniers mouvements de populations interviennent dans un climat de reprise de l'agression contre la bande de Ghaza et des ordres d'évacuation émis par l'entité sioniste. "Sous notre surveillance quotidienne, les habitants de Ghaza vivent leur pire cauchemar. Un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines", regrette l'UNRWA sur les réseaux sociaux. L'entité sioniste a ordonné, en effet, l'évacuation du quartier de Tal as-Sultan, demandant aux habitants de partir à pied par un seul itinéraire vers al-Mawasi, un ensemble tentaculaire de camps de tentes situé le long de la côte. Ces mouvements de population interviennent alors que de fortes pluies ont inondé des tentes de fortune à Ghaza, laissant des milliers de personnes sans endroit où aller. Selon les rapports de la presse, des milliers de Palestiniens se retrouvent "encerclés à Rafah", la ville la plus méridionale de Ghaza, après que les forces sionistes avaient encerclé un quartier dimanche. Sur le terrain, les familles transportent le peu qu'elles ont, "sans abri, sans sécurité et sans aucun endroit où aller". De nouveaux déplacements qui surviennent alors que les autorités sionistes "ont coupé toute aide". Depuis trois semaines, les autorités d'occupations maintiennent les points de passage fermés, bloquant tout approvisionnement humanitaire et commercial. De son côté, le Coordinateur des secours d'urgence et chef du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), Tom Fletcher, s'est inquiété du sort réservé aux infrastructures et personnel sanitaires. Tom Fletcher fait état de "rapports horribles en provenance de Ghaza", avec "davantage de travailleurs de la santé, d'ambulances, d'hôpitaux attaqués alors qu'ils tentent de sauver des survivants". "Nous devons tous exiger que les hôpitaux et le personnel médical ne soient pas pris pour cible", a écrit M. Fletcher sur les réseaux sociaux. Le chef par intérim du bureau d'OCHA dans les territoires occupés, Jonathan Whittall, a déploré, quant à lui, "un assaut meurtrier", qui a de nouveau été lancé contre la population de Ghaza. Au cours des six jours qui ont suivi l'effondrement du cessez-le-feu, les forces sionistes ont tué des centaines d'enfants et d'adultes. "Parmi les victimes figurent nos collègues, le personnel humanitaire qui a été bombardé chez lui ou dans l'exercice de ses fonctions", a souligné Jonathan Whittall. Déplorant l'intensification des opérations au sol, ce responsable relève que des familles sont prises au piège ou forcées de se déplacer. "Les corps restent sous les décombres ou dans la rue, hors de portée des ambulances sous le feu de l'ennemi, les produits de survie n'ont pas été acheminés depuis trois semaines, alors même que la population observe le ramadhan", a fait valoir M. Whittall, soutenant que cette "situation ne peut plus durer".


GHAZA- Au moins 124.000 Palestiniens ont été déplacés en quelques jours à Ghaza, suite aux bombardements incessants de l'armée d'occupation sioniste qui a repris son agression contre l'enclave, ont indiqué des agences des Nations Unies.
Selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ces derniers mouvements de populations interviennent dans un climat de reprise de l'agression contre la bande de Ghaza et des ordres d'évacuation émis par l'entité sioniste.
"Sous notre surveillance quotidienne, les habitants de Ghaza vivent leur pire cauchemar. Un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines", regrette l'UNRWA sur les réseaux sociaux.
L'entité sioniste a ordonné, en effet, l'évacuation du quartier de Tal as-Sultan, demandant aux habitants de partir à pied par un seul itinéraire vers al-Mawasi, un ensemble tentaculaire de camps de tentes situé le long de la côte.
Ces mouvements de population interviennent alors que de fortes pluies ont inondé des tentes de fortune à Ghaza, laissant des milliers de personnes sans endroit où aller.
Selon les rapports de la presse, des milliers de Palestiniens se retrouvent "encerclés à Rafah", la ville la plus méridionale de Ghaza, après que les forces sionistes avaient encerclé un quartier dimanche.
Sur le terrain, les familles transportent le peu qu'elles ont, "sans abri, sans sécurité et sans aucun endroit où aller". De nouveaux déplacements qui surviennent alors que les autorités sionistes "ont coupé toute aide".
Depuis trois semaines, les autorités d'occupations maintiennent les points de passage fermés, bloquant tout approvisionnement humanitaire et commercial.
De son côté, le Coordinateur des secours d'urgence et chef du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), Tom Fletcher, s'est inquiété du sort réservé aux infrastructures et personnel sanitaires.
Tom Fletcher fait état de "rapports horribles en provenance de Ghaza", avec "davantage de travailleurs de la santé, d'ambulances, d'hôpitaux attaqués alors qu'ils tentent de sauver des survivants".
"Nous devons tous exiger que les hôpitaux et le personnel médical ne soient pas pris pour cible", a écrit M. Fletcher sur les réseaux sociaux.
Le chef par intérim du bureau d'OCHA dans les territoires occupés, Jonathan Whittall, a déploré, quant à lui, "un assaut meurtrier", qui a de nouveau été lancé contre la population de Ghaza.
Au cours des six jours qui ont suivi l'effondrement du cessez-le-feu, les forces sionistes ont tué des centaines d'enfants et d'adultes.
"Parmi les victimes figurent nos collègues, le personnel humanitaire qui a été bombardé chez lui ou dans l'exercice de ses fonctions", a souligné Jonathan Whittall. Déplorant l'intensification des opérations au sol, ce responsable relève que des familles sont prises au piège ou forcées de se déplacer.
"Les corps restent sous les décombres ou dans la rue, hors de portée des ambulances sous le feu de l'ennemi, les produits de survie n'ont pas été acheminés depuis trois semaines, alors même que la population observe le ramadhan", a fait valoir M. Whittall, soutenant que cette "situation ne peut plus durer".