Air Algérie face à l’offensive de Transavia et ASL Airlines
La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, fait face à une rude concurrence de compagnies low cost sur son principal réseau, la France. Face à l’offensive de Transavia et ASL Airlines, Air Algérie peut se retrouver à court d’arguments pour maintenir ses positions, à moins d’oser un changement radical de sa politique. Le marché du transport aérien […] The post Air Algérie face à l’offensive de Transavia et ASL Airlines appeared first on Visas & Voyages Algérie.
La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, fait face à une rude concurrence de compagnies low cost sur son principal réseau, la France. Face à l’offensive de Transavia et ASL Airlines, Air Algérie peut se retrouver à court d’arguments pour maintenir ses positions, à moins d’oser un changement radical de sa politique.
Le marché du transport aérien algérien n’est pas ouvert à la concurrence, offrant ainsi au pavillon une position confortable. Mais depuis quelques années, des compagnies aériennes low cost effectuent des vols réguliers, notamment entre la France et l’Algérie.
Depuis quelques mois, des transporteurs à bas prix, à l’image de Transavia et ASL Airlines, augmentent leurs dessertes au départ de France et baissent leurs prix. Dans la foulée, ces compagnies proposent aussi des tarifs low cost à certaines périodes de l’année.
L’offensive de Transavia sur le marché algérien
Après avoir opéré 20 lignes entre les deux pays l’été dernier, Transavia, filiale low cost d’Air France – KLM, continue d’étendre son réseau vers l’Algérie en proposant quatre nouvelles routes à partir de cet hiver. Il s’agit de Toulouse – Alger, Toulouse – Oran, Nice – Alger et Marseille – Alger.
Au total, la compagnie assurera 11 vols supplémentaires par semaine à des tarifs de bases très compétitifs : à partir de 39 € l’aller simple en hors saison. Ces prix n’offrent certes pas des franchises bagages confortables et des repas à bord, mais permettent tout de même aux voyageurs d’avoir le choix de voyager à des tarifs low cost.
De son côté, la low cost française ASL Airlines, qui effectue des vols réguliers vers plusieurs aéroports algériens, proposent également des tarifs à moins de 70 euros sur plusieurs dates durant le mois de novembre et décembre.
D’autres compagnies low cost, bien qu’elles n’aient pas de grands réseaux, comme Volotea et Vueling, affichent aussi des prix bas vers l’Algérie pouvant aller jusqu’à 43 euros l’aller simple en arrière-saison et en dehors des périodes de pointe, comme les vacances scolaires.
Le seul inconvénient, c’est que ces billets n’offrent aux voyageurs qu’un seul bagage à main. Mais c’est largement suffisant pour un séjour d’une semaine en Algérie surtout quand on voyage seul, ce qui s’explique justement par les avions des compagnies low cost qui sont constamment remplis.
Si cette concurrence, bien que relative, représente une aubaine pour les voyageurs, elle constitue une menace sérieuse pour Air Algérie. Et pour survivre à cette offensive low cost, la compagnie nationale n’a pas trop de choix que de revoir sa stratégie.
Deux options envisageables pour Air Algérie pour faire face à l’offensive low cost
Dans ce contexte, deux options se présentent devant Air Algérie. L’une consisterait à se transformer en compagnie low cost en supprimant les avantages gratuits, comme les repas et les franchises bagages. Toutefois, cette stratégie parait plutôt compliquée, compte tenu de la culture classique de la compagnie et des habitudes de ses clients très gourmands en termes de bagages et exigeants sur les services à bord.
Mais en supprimant sa franchise bagages offerte, Air Algérie pourrait en fin proposer des tarifs dits low cost sur son réseau moyen-courrier, notamment avec la France. Ce qui nous amène à la deuxième possibilité.
La deuxième option consisterait en effet à créer une compagnie low cost sur le modèle de la filiale d’Air France, Transavia. À travers cette option, qui nécessite tout de même un investissement important (créer une filiale et la doter d’une flotte), Air Algérie deviendrait une compagnie premium et pourrait ainsi couvrir plusieurs autres destinations à l’international.
En léguant ses vols court et moyen-courrier à une filiale low cost, la compagnie nationale pourrait en effet mieux se déployer à l’international en exploitant le hub d’Alger avec des liaisons entre l’Afrique et le reste du monde.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’Air Algérie doit agir rapidement en conséquence de l’actuelle offensive des low cost pour pouvoir remplir ses avions et assurer une rentabilité conséquente et durable de ses opérations.
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