Au Centre international des Congrès : Mohamed Laagab appelle la presse étrangère à « un minimum d’objectivité »

Inspectant ce matin le centre de presse aménagé au niveau du Centre international des Congrès Abdelatif-Rahal, Mohamed Laagab, ministre de la Communication a assuré que toutes les conditions nécessaires aux journalistes étaient disponibles pour qu’ils effectuent leur mission de la meilleure manière qu’il soit.
Aussi, lors d’un point de presse qu’il a animé en marge de cette visite d’inspection, Mohamed Laagab, à propos de ce scrutin présidentiel en cours, a soutenu que «l’ère de la prise de décision à la place du peuple en dehors de la légitimité constitutionnelle est une époque révolue».
«Pour nous Algériens, cette présidentielle est un événement très important, dans la mesure où c’est la deuxième après le hirak populaire. Il s’agit un levier politique éminent qui fait que celui qui veut accéder au pouvoir ou celui qui veut garder le pouvoir doit passer par les urnes ».
Auparavant, il a fait savoir qu’environ 1500 journalistes algériens et étrangers sont accrédités pour couvrir cette élection présidentielle. Parmi eux, 100 journalistes venus de 19 pays et appartenant à plus 50 organes étrangers ainsi que des correspondants permanents de 36 organes installés en Algérie.
Commentant cette forte présence des médias étrangers, il a répondu qu’ «une élection présidentielle en Algérie ou ailleurs est en soit un événement politique majeur pour tout journaliste qui nécessite une couverture médiatique ». Dans ce sens, une question sur ses attentes de la couverture médiatique étrangère, Laagab a affirmé que «la presse est libre dans le traitement de l’événement, ce qui est attendu est uniquement qu’elle s’astreint au niveau minimum d’objectivité et qu’elle rapporte l’information réelle émanant de sa source. Ceci étant, elle reste libre dans ses analyses». Déplorant ainsi qu’une « certaine presse étrangère affiche un refus de cette élection et décide à la place du peuple algérien ce qui est tout a fait inacceptable».
Lynda Naili