Visa d’études pour la France : voici ce qu’un étudiant algérien doit dépenser

Les Algériens constituent la deuxième communauté estudiantine en France après les Marocains. Ils étaient, en effet, plus de 32.000 étudiants algériens à poursuivre leurs études dans l’Hexagone en 2023. C’est ce que rappelle le journal Français Le Monde dans un article publié ce 29 octobre 2024, où il se penche sur les expériences de plusieurs […] The post Visa d’études pour la France : voici ce qu’un étudiant algérien doit dépenser appeared first on Visas & Voyages Algérie.

Oct 30, 2024 - 21:44
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Visa d’études pour la France : voici ce qu’un étudiant algérien doit dépenser

Les Algériens constituent la deuxième communauté estudiantine en France après les Marocains. Ils étaient, en effet, plus de 32.000 étudiants algériens à poursuivre leurs études dans l’Hexagone en 2023.

C’est ce que rappelle le journal Français Le Monde dans un article publié ce 29 octobre 2024, où il se penche sur les expériences de plusieurs demandeurs algériens d’un visa d’études pour la France. Les témoignages de ces étudiants traduisent un véritable parcours de combattant à endurer avant de décrocher (peut-être) le précieux sésame.

Pour décrocher un visa d’étude en France quand on est étudiant algérien, il y a plusieurs étapes à suivre et de nombreuses conditions à respecter. Les demandeurs doivent avoir l’aval d’une université française, réussir un test de langue française en Algérie, mais aussi payer plusieurs frais, dont celui du visa et de l’attestation de virement irrévocable (AVI) qui s’élèvent à 1.154.000 dinars, soit environ 8.000 euros, résume le média français.

Bien qu’ils remplissent toutes les conditions exigées, certains étudiants se voient tout de même refuser le visa d’études pour la France. Pour toute réponse, certains demandeurs ont droit à cette formule qualifiée de « bureaucratique et lapidaire » : « Les informations fournies pour justifier les conditions de séjour sont incomplètes et/ou peu fiables ».

Visa d’études : même acceptés par des universités en France, « rien n’est gagné »

Malgré le risque de recevoir un refus, ils sont des milliers à se présenter chaque jour au centre VFS d’Alger. Manal, 23 ans, fait partie du lot. Après un parcours universitaire en littérature française, ce que la jeune étudiante veut plus que tout, c’est d’aller en France. « Décrocher ce visa, ce serait vraiment l’accomplissement de tous mes rêves », explique cette Algérienne qui a obtenu l’aval d’une université parisienne.

C’est également le cas de Amanai qui a été accepté à la Sorbonne nouvelle, mais qui galère à décrocher un rendez-vous de demande de visa chez VFS Global. « La prise de rendez-vous, censée être une simple formalité, s’avère être l’étape la plus contraignante de tout le parcours des postulants aux études en France », a-t-elle confié.

Bien que les deux jeunes filles, qui sont pourtant acceptées dans des universités françaises, savent que « rien n’est encore gagné » avant de recevoir le visa, elles ne regrettent pas d’avoir tenté leur chance. Elles estiment toutefois que l’obtention du visa d’études n’est plus aussi facile et sûre qu’autrefois.

En effet, les rendez-vous pour le dépôt de demande de visa pour la France en Algérie sont très difficiles à décrocher, au point où ils se vendent très cher sur le marché noir, au grand dam des demandeurs qui ne disposent pas de tout leur temps.

Visa d’études en France : des frais exorbitants attendent les étudiants algériens

Wassim, quant à lui, du haut de ses 17 ans, s’estime plus chanceux. Ayant passé son bac au lycée français d’Alexandre Dumas à Ben Aknoun, il dévoile au journal français que « normalement, ses chances sont optimales pour obtenir le visa étudiant », d’autant plus que sa famille « dispose déjà d’un pied-à-terre en Ile-de-France ».

Il revient toutefois sur les cas de ses amis, moins chanceux qui ont dû débourser beaucoup d’argent tout en étant peu sûr de la réponse de l’ambassade de France : un dossier à 10.000 dinars, un test de langue entre 12.000 et 19.000 dinars, les frais de visa à 99 €, mais aussi l’AVI à environ 8.000 €.

Des prix exorbitants pour le commun des Algériens dont le salaire minimum ne dépasse pas les 20.000 dinars, soit à peu près 80 € au taux de change du marché parallèle.

Le visa d’études pour la France est devenu un véritable « investissement » pour plusieurs familles en Algérie, même les plus modestes, qui n’hésitent pas à vendre leurs biens pour assurer un « meilleur avenir » à leurs enfants, estime le jeune bachelier.

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