Avec la mine de feldspath d’Ain Barbar : L’Algérie change de statut
« L’Etat a adopté une stratégie pour le développement du secteur minier qui s’articule autour de la concrétisation de 26 projets de recherche et d’exploration minière, dont cette unité d’extraction et de traitement de feldspath de Ain Barbar », a souligné le ministre de l’Energie et des mines lors de son inauguration, le 23 juillet dernier, de […] The post Avec la mine de feldspath d’Ain Barbar : L’Algérie change de statut first appeared on L'Est Républicain.
« L’Etat a adopté une stratégie pour le développement du secteur minier qui s’articule autour de la concrétisation de 26 projets de recherche et d’exploration minière, dont cette unité d’extraction et de traitement de feldspath de Ain Barbar », a souligné le ministre de l’Energie et des mines lors de son inauguration, le 23 juillet dernier, de cette installation, la première du genre, située sur la côte ouest de la ville de Annaba. L’unité de Ain Barbar, qui s’appuie sur un gisement de plus de 3 millions de tonnes de feldspath, auquel s’ajoute un gisement voisin de taille équivalente, va permettre à l’Algérie de se positionner sur le marché mondial des ressources minérales stratégiques, en changeant d’abord de statut de pays importateur à celui d’exportateur d’un minéral, indispensable dans la fabrication de nombreux produits essentiels, de la céramique fine à la robuste porcelaine, en passant par le verre transparent et solide, ainsi que les abrasifs pour le polissage, les revêtements métalliques protecteurs, certains plastiques, peintures et caoutchoucs. En plus de son utilisation dans le domaine des isolants électriques, le feldspath ne va pas manquer d’ouvrir des perspectives pour de nouvelles innovations technologiques. D’une capacité de production annuelle de 90 000 tonnes, cette unité pionnière permettra à l’Algérie d’exporter 3 000 tonnes dès cette année avant d’atteindre 10 000 tonnes d’ici l’horizon 2025. Ainsi, le pays est assuré de devenir dans le long terme un fournisseur fiable et durable capable de répondre à une demande mondiale croissante, particulièrement l’industrie européenne. En clair, l’Algérie compte bien valoriser son potentiel minier dans le cadre d’une stratégie globale dont le but est de diversifier ses ressources. Au vu de cette dynamique, ce n’est certes pas pour demain que les hydrocarbures vont rétrograder dans l’échelle des exportations, mais la perspective n’est plus une vue de l’esprit, tant que l’objectif de hisser l’Algérie au rang d’un pays émergent continue à mobiliser les énergies à tous les niveaux.
M.M
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