Des plates-formes et des applications mises en service : La numérisation pour booster le secteur de la pêche

La modernisation et la numérisation du secteur de la pêche et de l’aquaculture a fait l’objet d’un séminaire national organisé, ce mardi à Alger, par la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture (CAPA). L’importance de la numérisation du secteur et l’adoption des nouvelles technologies dans la gestion du secteur ont été démontrées, l’objectif étant d’améliorer l’efficacité, la transparence et la durabilité à travers les différentes plates-formes et applications qui ont été développées.

Dans son allocution, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, qui a présidé les travaux de ce séminaire, a mis en avant l’objectif de cet événement, qui permet d’évaluer les réalisations accomplies par le ministère dans le domaine de la numérisation, afin de moderniser le service public, et de répondre efficacement aux préoccupations des professionnels.

Pour ce faire, plusieurs nouvelles plates-formes numériques ont été développées par le département de la Pêche, telles que la plate-forme d’incitations pour les producteurs de tilapia, la plate-forme pour les licences d’importation de moteurs ainsi qu’un portail en ligne pour les professionnels du secteur, en sus d’une plate-forme dédiée aux inscriptions dans les établissements de formation sectorielle.

En plus de ces applications, d’autres projets sont en cours, notamment la mise à jour du système d’information statistique, le système de surveillance des navires à distance et le système d’information géographique, selon le ministre.

Ces plates-formes numériques sont des éléments clés au sein de la stratégie de la transformation numérique efficace et durable dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture. « Nous sommes convaincus que ces mesures nous permettront d’atteindre une plus grande efficacité et une transparence accrue, et d’inciter les producteurs et les investisseurs au service des objectifs de développement durable de notre pays », a souligné M. Badani.

Il a également affirmé que la numérisation « n’est pas seulement une étape vers la facilitation des procédures administratives ou l’amélioration des méthodes de travail, mais aussi un moyen d’augmenter la productivité des entreprises de pêche et des fermes aquacoles, ainsi que de trouver des solutions intelligentes aux problèmes environnementaux et économiques auxquels sont confrontés les secteurs de la pêche et de l’aquaculture ». Le ministre a également mis en avant l’importance d’encourager l’investissement dans ses activités en tant que secteur stratégique qui contribue à renforcer la sécurité alimentaire.

En marge de cet événement, une convention de coopération a été signée entre l’incubateur d’entreprises Iamal et une start-up activant dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Cette convention vise à échanger des expertises et à commercialiser les produits de la start-up via la plate-forme numérique de Iamal. Elle prévoit également de financer des microprojets dans le domaine de l’aquaculture et de la pêche, et ce en lançant 10 nouveaux projets prêts à l’emploi, avec une étude de faisabilité économique conforme aux principes de la charia islamique.

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