Dessalement de l’eau de mer : L’Algérie renforce ses capacités de production
Pour faire face au stress hydrique, l’Algérie mise beaucoup sur le dessalement d’eau de mer. Le pays qui a choisi cette voie entend renforcer ses capacités de production avec la mise en œuvre de six nouvelles stations, en sus de celles qui sont en cours de réalisation. C’est dans ce sens qu’une stratégie nationale a […] The post Dessalement de l’eau de mer : L’Algérie renforce ses capacités de production appeared first on Le Jeune Indépendant.
Pour faire face au stress hydrique, l’Algérie mise beaucoup sur le dessalement d’eau de mer. Le pays qui a choisi cette voie entend renforcer ses capacités de production avec la mise en œuvre de six nouvelles stations, en sus de celles qui sont en cours de réalisation.
C’est dans ce sens qu’une stratégie nationale a été mise en place à travers la réalisation de 14 stations de dessalement d’eau de mer, avec une capacité de production estimée à 2,3 millions de mètres cubes par jour, selon le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui s’est exprimé ce à l’occasion d’une journée parlementaire sous le thème « Le dessalement d’eau de mer étant un choix stratégique de l’Etat : réalisations et défis », organisée par la commission de l’habitat, de l’équipement, de l’hydraulique et de l’aménagement du territoire de l’APN.
Le ministre a indiqué que ces réalisations ont permis d’augmenter la production nationale. « Le premier trimestre de l’année 2024 a connu une hausse de la production d’eau dessalée d’environ 13 %, par rapport à la même période de l’année 2023, soit 170 millions de mètres cubes contre 150 millions de mètres cubes au cours du premier trimestre de l’année 2023 », a-t-il précisé. M. Arkab a également fait savoir qu’un programme complémentaire a été lancé pour la réalisation des cinq stations de dessalement d’eau de mer supplémentaires, réparties dans les wilayas de Tipasa, Boumerdès, Oran, El-Tarf et Béjaïa, d’une capacité totale de production estimée à 1,5 million de mètres cubes par jour. Cela permettra, selon lui, de répondre à 42 % des besoins en eau potable à partir de 2025.
En outre, le ministre a mis en avant le savoir-faire national en matière de dessalement, indiquant que le taux d’avancement de ces stations dépasse 65 % et qu’elles sont toujours réalisées par des entreprises publiques nationales, filiales du Groupe Sonatrach (GTP, ENAC, SARPI, GCB) ainsi que du Groupe Cosider.
Dans la même optique, M. Arkab a indiqué qu’au début de l’année, un protocole d’accord a été signé entre l’Algerian Energy Company (AEC), filiale de Sonatrach, et le groupe allemand PEL, spécialisé dans la fabrication de membranes semi-perméables, pour la fabrication de ces équipements en Algérie afin de réduire la facture d’importation et de lancer une industrie locale et de créer des emplois.
Six nouvelles stations sont au programme
La deuxième étape de ce programme visant le renforcement des capacités de production devrait se caractériser par la réalisation de six autres stations de dessalement d’eau de mer. Le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, a en effet affirmé qu’à l’horizon 2025, six autres station de dessalement sont prévues, avec la même capacité de production, soit 300 000 mètres cubes/jour chacune, au niveau des wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Chlef, Tizi Ouzou, Jijel et Skikda, en plus d’une station d’une capacité de production moyenne à Tizi Ouzou avec 60 000 mètres cubes/jour.
Le ministre a ajouté que les projets de raccordement des stations en cours de réalisation aux réseaux d’adduction et de distribution d’eau, supervisés par le secteur de l’hydraulique, sont en cours d’achèvement. Il a également mis en avant l’importance d’exploiter les eaux usagées au profit du secteur agricole pour assurer davantage la sécurité alimentaire, celle-ci étant principalement liée à la sécurité hydrique.
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