Échec cuisant de l’invasion israélienne au Liban

Huit jours après le lancement de l’invasion terrestre israélienne au Liban, la résistance libanaise a démontré son indéfectible détermination en repoussant tous les tentatives d’incursion des forces sionistes, préservant ainsi l’intégrité territoriale du pays du Cèdre.

Naim Qassem, numéro deux du Hezbollah, a assuré ce mardi  lors d’une allocution que l’armée d’occupation sioniste a essuyé un « échec monumental » face à la bravoure des combattants de la résistance. Il a exprimé sa confiance dans la capacité des combattants de la résistance à riposter et à contrer cette invasion barbare, soutenue par les États-Unis.

Les déclarations de Qassem ont été corroborées par des responsables sionistes qui, face à la situation, ont admis avoir besoin d’envoyer des renforts supplémentaires pour soutenir leurs troupes aux frontières avec la Liban.

Loin d’être un simple mouvement militarisé, la résistance au Liban est profondément ancrée dans l’identité nationale et la souveraineté du pays. Naïm Qassem a évoqué l’opération du Déluge d’Al-Aqsa comme un événement exceptionnel, mettant en lumière un changement potentiel dans le paysage politique du Moyen-Orient. Les ramifications de cette dynamique sont vastes. Les implications de ce qu’il décrit vont au-delà des frontières libanaises et touchent directement la question palestinienne ainsi que la perception du pouvoir sioniste.

La résistance, pour Qassem, n’est pas seulement une question militaire, mais c’est un combat pour les droits humains et l’existence même des peuples libres face à l’oppression. Aux yeux des dirigeants du Hezbollah, la lutte actuelle ne se limite pas à un conflit militaire, mais vise également à contrer une narrative qui met en avant une image d’un « Israël invincible ».

Face aux tentatives israéliennes de ciblage des leaders du Hezbollah, Qassem a souligné « l’organisation robuste et la résilience de la direction du parti ». Il a assuré que le Hezbollah continue d’opérer de manière structurée et que la succession de leadership sera gérée en interne, maintenant l’intégrité et la continuité du mouvement.

« Le parti procédera l’élection de son nouveau secrétaire général conformément aux mécanismes organisationnels, et cela sera annoncé au moment opportun », a-t-il précisé, assurant qu’il n’y en a pas de poste de commandement vacant dans les rangs du parti et que des remplaçants sont disponibles pour tous les dirigeants qui tomberont en martyr.

Sans le soutien des USA, l’agression serait terminée
Pour le vice-secrétaire général du Hezbollah, sans l’appui inconditionnel des États-Unis, l’agression israélienne aurait probablement pris fin le premier mois. Cette affirmation souligne le rôle des puissances occidentales dans cette agression et comment elles façonnent les dynamiques de pouvoir au Moyen-Orient. Le soutien américain à la politique israélienne a, pour beaucoup, exacerbé les tensions et les souffrances des peuples de la région.

La vision que le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a d’un « nouveau Moyen-Orient » suscite des inquiétudes. Qassem a affirmé que les ambitions israéliennes incluent la soumission de pays voisins et de leurs peuples. Il évoque un danger qui se propage bien au-delà des frontières libanaises, indiquant que la stratégie israélienne n’est pas de défendre mais bien de dominer.

Détermination intacte de la résistance libanaise
Dans son discours, Naïm Qassem a souligné que la volonté et la détermination de la résistance restent indemnes « malgré les coups durs endurés les dernières semaines ». Les combattants ont intensifié leurs opérations et ont affirmé sur « le terrain qu’ils auront le dernier mot » .

C’est cette ténacité qui, selon lui, forge la force de la résistance face à un ennemi cruel. Commentant ce que le Premier ministre sioniste considère comme l’objectif de la guerre contre le Liban, à savoir le retour des colons dans le nord, Qassem a déclaré : « Nous en déplacerons bien plus encore ».

Sur le plan politique, Qassem a confirmé le soutien du Hezbollah à l’appel du président du Parlement libanais, Nabih Berri, concernant un cessez-le-feu. Toutefois, il est crucial, selon Qassem, qu’aucune discussion n’ait lieu avant qu’un cessez-le-feu ne soit instauré.

Il convient de signaler que l’agression barbare sioniste contre le Liban a coûté la vie à 2.083 civils, en majorité des femmes et des enfants, et 9.869 blessés, selon un bilan officiel du ministère libanais de la Santé.

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