Énergies renouvelables Renforcer le cadre législatif pour promouvoir l’investissement
Les participants à un séminaire national sur «La promotion des énergies renouvelables comme stratégie pour garantir la sécurité énergétique dans la loi algérienne», organisé jeudi par l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, ont souligné l’importance de renforcer le cadre législatif afin d’encourager l’investissement dans les énergies renouvelables. Lors de cette rencontre scientifique abritée par la Faculté de […]
Les participants à un séminaire national sur «La promotion des énergies renouvelables comme stratégie pour garantir la sécurité énergétique dans la loi algérienne», organisé jeudi par l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, ont souligné l’importance de renforcer le cadre législatif afin d’encourager l’investissement dans les énergies renouvelables. Lors de cette rencontre scientifique abritée par la Faculté de droit et des sciences politiques de Boukhalfa (banlieue ouest de Tizi-Ouzou), les communicants Kahina Irzil, Dalia Saidani, Safia et Mohamed Iglouli et Safia Fethi, de la Faculté de droit, se sont intéressés au volet législatif et au cadre institutionnel mis en place par l’Etat pour encourager l’investissement dans les énergies renouvelables, proposant son renforcement. Les intervenants ont souligné les mesures mises en place dans ce contexte, et qui offrent «plusieurs avantages», notamment fiscaux, ainsi que des incitations et facilitations pour promouvoir ce secteur qui permettra à l’Algérie de «réaliser la transition énergétique et d’assurer sa sécurité dans le domaine», ont-ils estimé. Toutefois, Pr Irzil a insisté sur la nécessité de la mise en place d’un outil de régulation du secteur des Energies renouvelables, comme c’est le cas pour les énergies classiques (électricité et gaz) et de l’harmonisation et l’unification des textes existants. Elle a aussi préconisé la révision des anciens textes et lois en vue de leur actualisation et adaptation au contexte actuel et en vue d’accompagner le programme national de développement des énergies renouvelables qui s’étale à l’horizon 2035. Les mesures incitatives pour la promotion de l’investissement dans ce secteur, classé comme un des secteurs «prioritaires» pour le pays, méritent d’être renforcées, a noté de son côté Pr Mohamed Iglouli, doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques. Pr Iglouli, qui a observé que l’investissement dans les énergies renouvelables est «très coûteux», a conseillé de mettre en place des institutions financières spécialisées pour accompagner et financer ce type de projets. Il a aussi noté l’importance de mettre en place davantage de mesures incitatives aux plans financier, structurel, institutionnel et de formation, au profit des investisseurs nationaux ou internationaux.
Samy H.
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