Fin du suspense
Fin du suspense et d’une longue attente. A quelques jours de la fin de la date butoir de la clôture des candidatures pour l’élection présidentielle du 7 septembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé officiellement sa candidature pour briguer un deuxième mandat. L’annonce de sa candidature a été faite lors de la […] The post Fin du suspense appeared first on Le Jeune Indépendant.
Fin du suspense et d’une longue attente. A quelques jours de la fin de la date butoir de la clôture des candidatures pour l’élection présidentielle du 7 septembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé officiellement sa candidature pour briguer un deuxième mandat.
L’annonce de sa candidature a été faite lors de la rencontre périodique avec les médias nationaux, dont un petit passage significatif a été publié, jeudi après-midi, sur la page officielle de la Présidence sur Facebook, quelques heures avant sa diffusion en totalité sur plusieurs chaînes de télévision locales.
Tebboune a affirmé qu’il « accède aux vœux des partis et des organisations nationales politiques et non politiques et de la jeunesse » qui l’ont appelé à briguer un second mandat.
Plusieurs partis politiques, dont le FLN, le RND, le Front Moustakbel ainsi que le mouvement Al Bina, ont apporté leur soutien à la candidature de M. Tebboune pour un second mandat.
Juste après cette déclaration, les formulaires de souscription des signatures individuelles du prétendant à la candidature à l’élection, Abdelmadjid Tebboune, ont été retirés au siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) par son représentant, Boualem Boualem.
« Conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi organique relative au régime électoral, je viens de retirer, au nom de Monsieur Abdelmadjid Tebboune, les formulaires de souscription des signatures individuelles pour sa participation à l’élection présidentielle, et ce par délégation de sa part pour ce faire, dans le cadre des procédures légales en vigueur », a déclaré M. Boualem à la presse.
Lors de son entrevue médiatique au palais du Peuple, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que son programme électoral sera consacré au parachèvement des réalisations et aux efforts visant à mener l’Algérie à bon port.
« Les importantes réalisations accomplies, dont je suis fier, ont été concrétisées grâce au peuple algérien », a dit le président de la République, rappelant qu’il s’était présenté lors de sa première candidature à la présidence de la République comme « le candidat de la jeunesse et de la société civile ».
« Le pire dans de tels parcours, c’est de rester au milieu du gué avant d’arriver à bon port », a-t-il estimé. Aussi, a-t-il assuré qu’il continuera sur cette lancée en tant que candidat pour un second mandat, adressant ses remerciements aux partis politiques l’ayant soutenu.
L’Algérie est aujourd’hui « un pays redouté militairement, politiquement et sur d’autres plans » et « tout le monde reconnaît ses exploits, l’adversaire avant l’ami », a affirmé le président de la République, soulignant que la prochaine étape, s’il est plébiscité par le peuple, sera consacrée à « l’ancrage de ce qui a été initié ».
Le Chef de l’Etat a rappelé, dans ce contexte, que son mandat actuel avait en fait été réduit à deux ans et demi, les efforts ayant été concentrés, les deux premières années, sur la lutte contre la « issaba » ainsi que les répercussions de la pandémie de Covid-19.
« Les Algériens sont aujourd’hui conscients que leur pays est en sécurité », a-t-il poursuivi. « Ils ont le droit d’accepter ou de refuser », a-t-il dit en référence à son annonce de candidature, rappelant que « le peuple est souverain ». Il a tenu à rappeler qu’il a toujours eu « une foi profonde, depuis son plus jeune âge, dans les capacités de l’Algérie à écrire l’histoire ».
Le président Tebboune n’a pas manqué de revenir sur d’anciennes pratiques délétères qui, a-t-il dit, « rappellent aux Algériens un passé douloureux, alors que nous parlons d’Algérie nouvelle ». Ces pratiques « doivent cesser », a-t-il insisté.
Après avoir réaffirmé que « l’Algérie et son peuple ont triomphé de la ‘’contre-révolution’’ », le président de la République a mis en garde contre « les résidus et les opportunistes à l’affût », rappelant leurs tentatives de créer un climat d’instabilité par des actes de sabotage et des agressions contre les membres du corps médical, ainsi que leurs tentatives de provoquer des pénuries. « Ces pratiques n’étaient pas sans contrepartie », a-t-il fait observer.
« La cinquième colonne mobilisée par des parties étrangères participe de cette même entreprise, plusieurs pays souhaitant l’instabilité de l’Algérie, car sa stabilité est synonyme de puissance dans plusieurs domaines », a expliqué le président de la République.
« Les Algériens ont compris aujourd’hui que la bataille était réelle et que nous avons franchi de grands pas vers la victoire », a-t-il enchaîné.
Evoquant le rôle des membres de la communauté algérienne à l’étranger dans le processus de développement global, le président Tebboune a rappelé les efforts consentis par l’Etat pour protéger leurs intérêts, ce qui a renforcé leur nationalisme.
Questionné sur sa visite de travail et d’inspection effectuée mercredi dernier dans la wilaya de Tizi Ouzou, le président de la République a affirmé qu’elle était « réussie sur tous les plans ». Après avoir remercié la population pour l’accueil chaleureux qu’elle lui a réservé, le président de la République a soutenu que « la wilaya de Tizi Ouzou mérite toute l’attention ».
Pour rappel, M. Tebboune a été élu à la magistrature suprême le 12 décembre 2019 par 58,1 % des suffrages exprimés au premier tour, avec une abstention record de 60,1 % des inscrits.
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