Ghaza: l'aide humanitaires est devenue "plus difficile que jamais" à l'approche de l'hiver
NEW YORK (Nations-Unies) - Le Programme alimentaire mondial (PAM), a prévenu que les opérations humanitaires à Ghaza sont devenues "plus difficiles que jamais" à l'approche de l'hiver, ajoutant que la violence contre les travailleurs humanitaires étouffe les efforts visant à prévenir la famine dans l'enclave palestinienne. Lors d'une conférence de presse à New York mardi, la directrice régionale pour le Moyen-Orient au PAM, Corinne Fleischer, a mentionné certains des obstacles auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires, notamment "des heures interminables pour obtenir le feu vert pour bouger et des routes endommagées qui deviendront impraticables pendant les mois d'hiver". Elle a évoqué en outre "la grave surpopulation, car environ deux millions de personnes vivent désormais sur environ 11% de la superficie d'un secteur déjà densément peuplé". Elle a ajouté dans le contexte que le mois dernier a été témoin d'"une augmentation des ordres d’évacuation et d’une détérioration spectaculaire de l’environnement de sécurité pour le personnel humanitaire, ce qui a eu un impact profond sur la capacité du programme à atteindre les populations". "Le PAM a perdu l'accès à son troisième et dernier entrepôt opérationnel à Ghaza, dans la région centrale, en raison des ordres d'évacuation", a-t-elle déclaré. Et d'ajouter : "Nous avons perdu cinq cuisines communautaires soutenues par le PAM qui ont dû être évacuées. Ainsi, même si nous sommes en mesure d’acheminer de la nourriture - dans une certaine mesure, cela ne suffit pas - nous ne sommes pas en mesure de la distribuer pour le moment, nous atteignons donc moins de personnes que d’habitude". Mme Fleischer a souligné à l'occasion la nécessité d'augmenter les points de passage pour permettre au PAM de faire son travail.
NEW YORK (Nations-Unies) - Le Programme alimentaire mondial (PAM), a prévenu que les opérations humanitaires à Ghaza sont devenues "plus difficiles que jamais" à l'approche de l'hiver, ajoutant que la violence contre les travailleurs humanitaires étouffe les efforts visant à prévenir la famine dans l'enclave palestinienne.
Lors d'une conférence de presse à New York mardi, la directrice régionale pour le Moyen-Orient au PAM, Corinne Fleischer, a mentionné certains des obstacles auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires, notamment "des heures interminables pour obtenir le feu vert pour bouger et des routes endommagées qui deviendront impraticables pendant les mois d'hiver".
Elle a évoqué en outre "la grave surpopulation, car environ deux millions de personnes vivent désormais sur environ 11% de la superficie d'un secteur déjà densément peuplé".
Elle a ajouté dans le contexte que le mois dernier a été témoin d'"une augmentation des ordres d’évacuation et d’une détérioration spectaculaire de l’environnement de sécurité pour le personnel humanitaire, ce qui a eu un impact profond sur la capacité du programme à atteindre les populations".
"Le PAM a perdu l'accès à son troisième et dernier entrepôt opérationnel à Ghaza, dans la région centrale, en raison des ordres d'évacuation", a-t-elle déclaré. Et d'ajouter : "Nous avons perdu cinq cuisines communautaires soutenues par le PAM qui ont dû être évacuées. Ainsi, même si nous sommes en mesure d’acheminer de la nourriture - dans une certaine mesure, cela ne suffit pas - nous ne sommes pas en mesure de la distribuer pour le moment, nous atteignons donc moins de personnes que d’habitude".
Mme Fleischer a souligné à l'occasion la nécessité d'augmenter les points de passage pour permettre au PAM de faire son travail.
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