Goudjil : La participation massive à la présidentielle constituera un message fort aux ennemis de l’Algérie
Le président du Conseil de la nation, le moudjahid Salah Goudjil, a affirmé que la participation massive du peuple algérien, toute composante confondue, à l’élection présidentielle du 7 septembre, constituera un message fort aux ennemis de l’Algérie à l’étranger. «L’Algérie est actuellement ciblée et fait face à plusieurs fronts, d’où la nécessité de renforcer le […]
Le président du Conseil de la nation, le moudjahid Salah Goudjil, a affirmé que la participation massive du peuple algérien, toute composante confondue, à l’élection présidentielle du 7 septembre, constituera un message fort aux ennemis de l’Algérie à l’étranger.
«L’Algérie est actuellement ciblée et fait face à plusieurs fronts, d’où la nécessité de renforcer le front interne», a déclaré M. Goudjil lors d’une interview diffusée lundi soir par la Télévision algérienne, à la veille de la Journée nationale du Moudjahid, marquant le double anniversaire de l’offensive du Nord-Constantinois (20 août 1955) et du Congrès de la Soummam (20 août 1956).
«La forte participation du peuple algérien à la prochaine élection présidentielle sera un message fort aux ennemis de l’Algérie à l’étranger et permettra à notre pays d’avancer à pas sûrs sur la voie du développement et de la prospérité», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «L’Algérie est visée aujourd’hui, car attachée à ses principes révolutionnaires, notamment le principe du non-alignement et sa défense des causes justes dans le monde», saluant l’attachement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au référent novembriste et son engagement à «préserver la souveraineté nationale et à renforcer l’indépendance politique et économique dans le cadre de l’Algérie nouvelle».
M. Goudjil a exprimé, dans ce sens, son soutien à Abdelmadjid Tebboune pour la poursuite de ses missions pour un second mandat présidentiel, relevant que la prochaine présidentielle constituera «une victoire pour l’Algérie» car elle «renforcera la construction de l’édifice démocratique dont les contours ont été définis par la Constitution de novembre 2020».
Le président du Conseil de la nation a salué, par là même, le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), dans la défense de la souveraineté nationale à la faveur du niveau de vigilance et de préparation qu’elle a démontré aux côtés des autres services de sécurité, pour «faire face aux plans sanglants orchestrés par des parties hostiles visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie».
Evoquant la célébration de la Journée nationale du Moudjahid, M. Goudjil a rappelé l’importance des haltes historiques immortalisées par cette journée, relevant que l’Offensive du Nord-Constantinois a été «la seconde et principale halte dans l’histoire de la Révolution, ayant contribué à créer une large adhésion populaire». Il a indiqué que le Congrès de la Soummam «a contribué à l’organisation de la Révolution, à la formation de sa direction et à la définition des responsabilités, ce qui a débouché sur des décisions importantes qui ont été concrétisées lors de la Conférence du Caire en 1957». M. Goudjil a, en outre, réaffirmé que la Révolution algérienne puise sa force dans l’engagement à l’action collective et le rejet de toute forme de leadership individuel, ainsi que dans la cohésion qui a caractérisé l’action de ses dirigeants qui ont privilégié l’intérêt de la patrie sur leurs intérêts personnels.
Le président du Conseil de la nation a également abordé la contribution de la Conférence de Bandung en 1955 à l’internationalisation de la cause algérienne, en sus d’autres haltes dans l’histoire de la guerre de Libération nationale, dont les manifestations du 11 décembre 1960 qui ont donné une forte impulsion à la Révolution, ainsi que les massacres du 17 octobre 1961 et les Accords d’Evian en 1962. Par ailleurs, M. Goudjil a évoqué la cause sahraouie qui demeurera «une question de décolonisation toujours inscrite au niveau de l’ONU», mettant l’accent sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Le président du Conseil de la nation a en outre fustigé la dernière position du président français vis-à-vis de la cause sahraouie, affirmant qu’il s’agit là «de manœuvres à des fins connues».
Racha A.
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