Hydrocarbures offshore en Algérie : les études d’exploration ont révélé des « indicateurs positifs » (Arkab)
Les études en cours sur l’exploration offshore des hydrocarbures en Algérie ont révélé des « indicateurs positifs », notamment en ce qui concerne le gaz naturel, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, lors d’une plénière au Conseil de la nation jeudi à Alger. Le ministre a souligné que « les études menées sur […] The post Hydrocarbures offshore en Algérie : les études d’exploration ont révélé des « indicateurs positifs » (Arkab) appeared first on Algerie Eco.
Les études en cours sur l’exploration offshore des hydrocarbures en Algérie ont révélé des « indicateurs positifs », notamment en ce qui concerne le gaz naturel, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, lors d’une plénière au Conseil de la nation jeudi à Alger.
Le ministre a souligné que « les études menées sur deux régions, la première entre Skikda et Bejaia et la deuxième entre Ain Temouchent et Tlemcen, ont révélé des indicateurs positifs, eu égard aux richesses importantes en gaz naturel que recèlent ces deux sites importants ».
A une question du président du Conseil de la nation, M. Arkab a indiqué que l’exploration offshore des hydrocarbures figurait parmi « les programmes mis en place par l’Etat pour le développement du secteur minier, pétrolier et gazier, et que les études sont en cours pour déterminer les meilleures techniques d’exploration ».
« Une fois toutes les conditions réunies, nous lancerons l’exploration », a poursuivi le ministre, qui a précisé que seulement 47% du domaine minier national a été exploré, et ce, dans le Nord, les Hauts Plateaux, et le Sud du pays.
Et d’ajouter : « Nous avons encore du chemin à faire notamment avec l’exploration offshore compte tenu des indicateurs sûrs et très importants que nous exploiterons en temps voulu ».
Total abdandonne le contrat de prospection des hydrocarbures offshore
Pour rappel, le groupe Sonatrach avait conclu, en octobre 2018, des accords avec le français Total (devenu TotalEnergies) et et l’italien Eni, portant sur l’exploration des hydrocarbures offshores au large des côtes algériennes.
Selon les termes du contrat, l’exploration dans la zone Est à Béjaïa, sera menée par ENI dans le bassin oriental algérien, sur une superficie de 15 000 m2, dont l’objectif est d’identifier les réservoirs gréseux et carbonatés.
Dans la zone d’intérêt Ouest, dans le bassin occidental algérien, l’exploration sera menée par Total, sur une superficie de 10 000 m2, dont l’objectif est également d’identifier les réservoirs gréseux et carbonatés.
En mars 2019, l’Algérie avait donné le feu vert pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures Offshores.
Mais, en février 2021, l’ancien ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, avait révélé, également sur les ondes de la chaîne 3, que le français Total avait abandonné le contrat de prospection des hydrocarbures offshore au large de la côte ouest de l’Algérie, tandis que, le contrat de l’Eni sur la prospection offshore au large de la côte Est, est toujours en cours.
«Les estimations ne sont pas importantes pour réaliser des investissements rentables»
En février dernier, c’est le doyen de la Faculté des hydrocarbures et de la chimie à l’université de Boumerdes, le professeur Hamada Boudjemaa, qui avait évoqué le projet en déclarant que l’Algérie travaille à l’exploration de ses ressources gazières offshores.
« Des tests ont été effectués par la Sonatrach dans les zones maritimes nationales, mais les estimations ne sont pas importantes pour réaliser des investissements rentables, toutefois les études complémentaires sont toujours en cours », avait-t-il dit.
En 2022, deux cadres de Sonatrach s’étaient exprimés sur le projet de l’exploration des hydrocarbures offshore au large des côtes algériennes. En janvier 2022, le vice-président responsable de la stratégie, de la planification et de l’économie à Sonatrach, Rachid Zerdani, avait indiqué, sur les ondes de la radio chaîne 3, que la compagnie nationale des hydrocarbures prévoit de réaliser son premier forage de pétrole en offshore en 2023.
Rachid Zerdani avait précisé que ce premier forage permettra de mettre en évidence le potentiel identifié sur les périmètres sur lesquels Sonatrach opère avec des partenaires. Il s’agit de deux périmètres, l’un situé à l’Est et le second identifié dans le bassin Ouest du pays.
En juin de la même année, sur la même radio, le directeur de Division pétrolière Engineering développement, activité Exploration et Production à Sonatrach, Mahmoud Djidjelli, avait fait savoir que « les travaux en offshore ont déjà été entamés. » « La séismique 3D a déjà été acquise et évaluée au large de Skikda », a-t-il indiqué.
Précisant que « les travaux se poursuivent à Tlemcen, Mostaganem, Béjaia, Skikda », il avait indique que « le potentiel n’est pas encore avéré », et qu’ »à l’heure actuelle, les potentiels en offshore ne sont pas importants, vu la cherté des coûts d’investissement. »
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