La LICRA actionne sa machine broyeuse contre le recteur de la Mosquée de Paris
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Par Nabil D. – Comme il fallait s’y attendre, la dénonciation par la LICRA du partenariat qui la liait à la Grande Mosquée de Paris allait être suivie d’une série de mesures de rétorsion contre son recteur. En effet, quarante-huit heures à peine après la publication du communiqué de cette puissante organisation sioniste, la présidente du jury du prix Gisèle Halimi, Samia Maktouf, vient d’informer ses membres de sa décision d’en exclure Chems-Eddine Hafiz.
Désormais dans le viseur du lobby sioniste en France, le recteur de la Grande Mosquée de Paris devra s’attendre à une campagne féroce qui lui fera regretter d’avoir tenu le bâton par le milieu, se taisant face au génocide commis par l’entité sioniste à Gaza et pactisant avec des organisations pro-israéliennes.
La réaction de l’avocate franco-tunisienne fait suite à la démission du réalisateur franco-israélien Elie Chouraqui, connu pour son soutien inconditionnel au régime criminel de Tel-Aviv.
«Plusieurs d’entre vous m’ont fait part de leur indignation suite à l’invitation de Rima Hassan, candidate aux élections européennes sur la liste du parti politique La France Insoumise, par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, membre de notre jury, et ne souhaitent cautionner ni cette initiative ni les déclarations qui ont été prononcées à cette occasion. Notre jury est apolitique et non-partisan. C’est pourquoi j’ai pris la décision de l’exclure immédiatement de notre jury. Je tenais à vous en informer sans délai», a écrit Samia Maktouf, dans un message expéditif.
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a résilié l’accord de partenariat avec la Grande Mosquée de Paris, conclu en 2021, en dépit de l’opposition des fédérations rattachées à cette institution religieuse propriété de l’Algérie.
«Il y a trois ans, la LICRA signait avec la Grande Mosquée de Paris une convention de partenariat afin d’étudier tous les moyens possibles à mettre en œuvre pour lutter en commun contre le racisme, le racisme antimusulman et l’antisémitisme. Cette convention est arrivée à son terme le 19 mai 2024. De facto à l’arrêt depuis un an, elle est donc, à présent, caduque», a indiqué cette organisation dans un communiqué rendu public jeudi dernier.
Ce qui est reproché à Chems-Eddine Hafiz, c’est de n’avoir pas fait preuve de «tempérance et de responsabilité […] dans le contexte actuel exacerbé par l’identitarisme, le racisme et l’antisémitisme». En clair, le recteur de la Grande Mosquée de Paris a fait preuve de manquements dans sa soumission au lobby sioniste.
Le prix Gisèle Halimi a été créé par la Fondation des femmes, qui organise un concours d’éloquence «pour dénoncer le sexisme par le verbe». Ce prix dédié aux droits de la gent féminine «met à l’honneur la parole des femmes», explique la fondation. Chems-Eddine Hafiz y siégeait en tant qu’avocat jusqu’à ce samedi, date de son exclusion.
N. D.
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