Lait subventionné : Des règles strictes pour protéger le consommateur
Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a publié un nouveau décret destiné à mettre fin aux irrégularités liées à la production, la détention et la commercialisation du lait en poudre. Ce texte, publié dans le dernier Journal officiel, vise notamment à garantir une meilleure transparence et sécurité pour le consommateur. Il […] The post Lait subventionné : Des règles strictes pour protéger le consommateur appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a publié un nouveau décret destiné à mettre fin aux irrégularités liées à la production, la détention et la commercialisation du lait en poudre. Ce texte, publié dans le dernier Journal officiel, vise notamment à garantir une meilleure transparence et sécurité pour le consommateur. Il concerne également le lait en poudre utilisé pour produire le lait subventionné vendu à 25 DA le litre, en imposant des contrôles rigoureux sur sa composition, sa qualité et les processus de distribution.
Le décret introduit des définitions précises des différentes catégories de lait en poudre. Le lait en poudre entier doit contenir une matière grasse comprise entre 26 et 42 % (m/m). Le lait en poudre partiellement écrémé doit présenter une teneur en matière grasse entre 1,5 et 26 %, tandis que le lait en poudre écrémé ne doit pas dépasser 1,5 % de matière grasse. Ces distinctions visent à apporter plus de clarté aux consommateurs et à réguler le marché.
Des exigences spécifiques sont également fixées concernant la teneur en protéines et en humidité. Le lait en poudre entier et celui partiellement écrémé doit contenir au moins 34 g de protéines par 100 g d’extrait sec dégraissé. L’humidité maximale est limitée à 5 %, et la teneur en acide lactique ne doit pas dépasser 0,15 %. Pour garantir la traçabilité du lait subventionné en sachet, le décret impose d’ajouter 0,5 gramme d’amidon de maïs par 100 g de lait en poudre lors de la production.
En matière de sécurité alimentaire, le décret fixe des seuils précis pour certains contaminants, notamment les désinfectants, antibiotiques, dioxines, PCB, mélamine, plomb et aflatoxines. Le lait en poudre devra également répondre aux normes microbiologiques en vigueur. « Le lait en poudre industriel, objet du présent arrêté, doit être conforme aux spécifications microbiologiques fixées par la réglementation en vigueur », a souligné le même décret.
Le décret accorde une attention particulière à l’étiquetage des produits. Outre les informations habituelles, telles que la teneur en matière grasse, la date de fabrication, la date limite de consommation, le numéro de lot et le numéro d’agrément sanitaire, le texte autorise une dénomination supplémentaire. Le lait en poudre partiellement écrémé pourra également être désigné sous le terme « Semi-écrémé », à condition que la teneur en matière grasse soit comprise entre 14 et 16 %.
Les emballages et les matériaux destinés à être mis en contact avec le lait en poudre industriel doivent être sûrs, notamment concernant la migration des microparticules de plastique au produit, objet du présent arrêté, et doivent être conformes à la réglementation en vigueur relative aux conditions et aux modalités d’utilisation des objets et des matériaux destinés à être mis en contact avec les denrées alimentaires ainsi que les produits de nettoyage de ces matériaux. « Les emballages doivent être stockés dans des locaux à 1’abri de l’humidité et dans les conditions d’hygiène et de salubrité fixées par la réglementation en vigueur », a expliqué la même source.
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