Le baril de Brent frôle les 80 dollars: Le pétrole poursuit sa hausse
A son plus haut niveau depuis plus d’un mois, le cours du pétrole, poussé par les tensions géopolitiques et par des indicateurs économiques favorables aux Etats-Unis, a grimpé hier pour frôler enfin les 80 dollars. Les prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, était à 79,85 dollars, alors […]
A son plus haut niveau depuis plus d’un mois, le cours du pétrole, poussé par les tensions géopolitiques et par des indicateurs économiques favorables aux Etats-Unis, a grimpé hier pour frôler enfin les 80 dollars.
Les prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, était à 79,85 dollars, alors que son équivalent américain le WTI était à 76,05 dollars.
Par Lynda Naili
En effet, à 79,85 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a pris 2.31 % à la mi-journée hier, alors que vers 11h20 il était à 79,56 dollars. Quant à son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, qui était à 76,40 dollars, il a gagné 2,25 %, contre 76,05 dollars plus tôt.
Commentant cette hausse, les spécialistes ont estimé que la barre des 100 dollars est «loin d’être infranchissable», indiquant que «ce ne serait pas étonnant de voir les prix grimper rapidement au-delà des 85 dollars à la moindre intensification du conflit qui risque de s’étendre».
A souligner que cette tendance haussière a débuté vendredi dernier où les prix des contrats à terme sur le Brent, pour livraison en décembre, ont augmenté de 0,71 %, atteignant 78,17 dollars le baril. En parallèle, les prix des contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en novembre, ont baissé de 0,72 %, s’établissant à 74,24 dollars le baril. Notons qu’avant-hier, les prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole avaient tablé sur une augmentation de la demande mondiale d’énergie de l’ordre de 24 % d’ici à 2025, et ce, en raison de la croissance attendue de la population mondiale et du développement économique. Des prévisions annoncées par Haitham al-Ghais, secrétaire général de l’Opep, lors de la réunion des ministres de l’Energie du Groupe des 20, qui s’est tenue vendredi dernier à Foz do Iguaçu, au Brésil, où il représentait l’organisation et ses Etats membres de l’Opep. Ainsi, selon un communiqué de l’Opep, Al-Ghais, soulignant «l’importance des investissements dans l’industrie pétrolière pour garantir des voies énergétiques durables et régulières dans le futur», a estimé que les investissements nécessaires dans ce secteur pourraient atteindre environ 17,4 trillions de dollars américains d’ici à 2050. Et de noter à propos des perspectives futures du secteur énergétique, qu’«un leadership efficace nécessite de concilier le besoin de répondre à la demande future d’énergie, de maintenir la sécurité énergétique, d’assurer l’accès à l’énergie pour tous, tout en réduisant les émissions».
Pour mémoire, le Brent de la mer du Nord, également appelé brut de mer du Nord, est une variation de pétrole brut de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. Pour ce qui est du West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, il est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la Bourse spécialisée dans l’énergie.
L. N.
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