Le président de la République réitère son engagement à maintenir le caractère social de l’Etat et à ouvrir un dialogue national inclusif
ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réitéré son engagement à maintenir le caractère social de l’Etat et à ouvrir un dialogue national inclusif, souhaitant que ce dialogue serve les intérêts supérieurs du pays. Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a précisé qu’il s’adressait à l’opinion publique nationale à l’intérieur du pays et à l’étranger à travers un dialogue "ouvert et franc" sur l’actualité sociale, économique et politique. Concernant l’actualité nationale, le président de la République a réitéré son engagement à maintenir le caractère social de l’Etat et à réaliser davantage d’acquis, notamment au profit des jeunes, qui sont "l’essence même du pays", et ce, "par fidélité aux chouhada de la Révolution de libération et à la Déclaration du 1er Novembre". A ce titre, le président de la République a réitéré son engagement à poursuivre l'augmentation progressive des salaires et de l'allocation chômage, saluant le sens élevé du patriotisme chez la jeune génération qui est "fière de son pays". "La valorisation des salaires se poursuivra en fonction de la situation économique du pays et dans des proportions raisonnables, sans déséquilibrer le budget de l'Etat", a-t-il expliqué. A cette occasion, le président de la République a tenu à saluer "le retour de l’esprit patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui, jaloux et fiers de leur pays, aussi bien à l’intérieur qu’à l’étranger". Les jeunes algériens sont "fiers des produits de leur pays, reconnus pour leur qualité", a-t-il dit, ajoutant que c’est "une source de fierté et une preuve du patriotisme dont fait preuve la génération actuelle". "Nous vivons aujourd’hui dans une Algérie nouvelle. Le mérite ne revient pas seulement au président de la République ou au Gouvernement, mais aussi à toutes les Algériennes et à tous les Algériens", a-t-il soutenu. Le président de la République a également réaffirmé son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026, souhaitant que ce dialogue profite au pays. Sur le choix de cette date, le président de la République a expliqué : "Je pense que d'ici là, nous aurons résolu presque tous les problèmes hérités et comblé toutes les lacunes, ce qui nous permettra de nous consacrer aux questions politiques inclusives", souhaitant que ce dialogue "profite au pays et non aux personnes". Saluant "l’évolution significative" du niveau de conscience collective, le président de la République a relevé que la majorité des jeunes universitaires avaient "la capacité d'analyser les événements. ==L'Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays== Le président de la République a, par ailleurs, affirmé que l'Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays, à l'unité nationale et aux valeurs de la société algérienne sous couvert de "liberté d'expression". Il a précisé que "la liberté d'expression par la critique n'a jamais été interdite en Algérie, mais cela n’autorise pas de porter atteinte aux traditions et à la culture authentique de notre société", insistant sur "le rejet catégorique de tout ce qui est susceptible de toucher aux spécificités des différentes régions du pays et à l'unité nationale". En ce qui concerne les critiques adressées à l'Algérie sur la question de la liberté d'expression, le président de la République a affirmé que ces critiques visaient principalement à "déstabiliser le pays", soutenant que "quiconque emprunte cette voie est un agent et fait partie de la cinquième colonne". Evoquant la notion de démocratie, le président de la République a expliqué que "privilégier une opinion par rapport à une autre en se basant sur des principes biaisés serait injuste et contraire aux fondements et valeurs de notre société". L'Algérie "n'est pas un Etat totalitaire" comme certains tentent de le faire accroire sous couvert de "liberté d'expression", a insisté le président de la République, ajoutant que la société algérienne a "ses spécificités qu'il faut respecter". Le président de la République s’est en outre interrogé sur le deux poids deux mesures appliqué à la notion de liberté d’expression, en référence aux journalistes suspendus pour avoir parlé de la situation en Palestine. "C’est ce qu’ils essaient de faire avec nous, mais ils ne nous feront pas taire", a-t-il assuré. Le président de la République a, par ailleurs, affirmé que l'Etat était à pied d’œuvre pour généraliser la numérisation avant fin 2025, précisant que "les Etats modernes reposent sur des données exactes, avec une faible marge d'erreur". Concernant les relations algéro-françaises, le président de la République a affirmé que le contentieux entre l'Algérie et la France "a été créé de toutes pièces". "On garde comme unique point de repère, le Président Macron. Nous travaillons ensemble. Tous les problèmes doivent se régler soit avec lui ou avec la personne


ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réitéré son engagement à maintenir le caractère social de l’Etat et à ouvrir un dialogue national inclusif, souhaitant que ce dialogue serve les intérêts supérieurs du pays.
Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a précisé qu’il s’adressait à l’opinion publique nationale à l’intérieur du pays et à l’étranger à travers un dialogue "ouvert et franc" sur l’actualité sociale, économique et politique.
Concernant l’actualité nationale, le président de la République a réitéré son engagement à maintenir le caractère social de l’Etat et à réaliser davantage d’acquis, notamment au profit des jeunes, qui sont "l’essence même du pays", et ce, "par fidélité aux chouhada de la Révolution de libération et à la Déclaration du 1er Novembre".
A ce titre, le président de la République a réitéré son engagement à poursuivre l'augmentation progressive des salaires et de l'allocation chômage, saluant le sens élevé du patriotisme chez la jeune génération qui est "fière de son pays".
"La valorisation des salaires se poursuivra en fonction de la situation économique du pays et dans des proportions raisonnables, sans déséquilibrer le budget de l'Etat", a-t-il expliqué.
A cette occasion, le président de la République a tenu à saluer "le retour de l’esprit patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui, jaloux et fiers de leur pays, aussi bien à l’intérieur qu’à l’étranger".
Les jeunes algériens sont "fiers des produits de leur pays, reconnus pour leur qualité", a-t-il dit, ajoutant que c’est "une source de fierté et une preuve du patriotisme dont fait preuve la génération actuelle".
"Nous vivons aujourd’hui dans une Algérie nouvelle. Le mérite ne revient pas seulement au président de la République ou au Gouvernement, mais aussi à toutes les Algériennes et à tous les Algériens", a-t-il soutenu.
Le président de la République a également réaffirmé son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026, souhaitant que ce dialogue profite au pays.
Sur le choix de cette date, le président de la République a expliqué : "Je pense que d'ici là, nous aurons résolu presque tous les problèmes hérités et comblé toutes les lacunes, ce qui nous permettra de nous consacrer aux questions politiques inclusives", souhaitant que ce dialogue "profite au pays et non aux personnes".
Saluant "l’évolution significative" du niveau de conscience collective, le président de la République a relevé que la majorité des jeunes universitaires avaient "la capacité d'analyser les événements.
==L'Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays==
Le président de la République a, par ailleurs, affirmé que l'Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays, à l'unité nationale et aux valeurs de la société algérienne sous couvert de "liberté d'expression".
Il a précisé que "la liberté d'expression par la critique n'a jamais été interdite en Algérie, mais cela n’autorise pas de porter atteinte aux traditions et à la culture authentique de notre société", insistant sur "le rejet catégorique de tout ce qui est susceptible de toucher aux spécificités des différentes régions du pays et à l'unité nationale".
En ce qui concerne les critiques adressées à l'Algérie sur la question de la liberté d'expression, le président de la République a affirmé que ces critiques visaient principalement à "déstabiliser le pays", soutenant que "quiconque emprunte cette voie est un agent et fait partie de la cinquième colonne".
Evoquant la notion de démocratie, le président de la République a expliqué que "privilégier une opinion par rapport à une autre en se basant sur des principes biaisés serait injuste et contraire aux fondements et valeurs de notre société".
L'Algérie "n'est pas un Etat totalitaire" comme certains tentent de le faire accroire sous couvert de "liberté d'expression", a insisté le président de la République, ajoutant que la société algérienne a "ses spécificités qu'il faut respecter".
Le président de la République s’est en outre interrogé sur le deux poids deux mesures appliqué à la notion de liberté d’expression, en référence aux journalistes suspendus pour avoir parlé de la situation en Palestine.
"C’est ce qu’ils essaient de faire avec nous, mais ils ne nous feront pas taire", a-t-il assuré.
Le président de la République a, par ailleurs, affirmé que l'Etat était à pied d’œuvre pour généraliser la numérisation avant fin 2025, précisant que "les Etats modernes reposent sur des données exactes, avec une faible marge d'erreur".
Concernant les relations algéro-françaises, le président de la République a affirmé que le contentieux entre l'Algérie et la France "a été créé de toutes pièces".
"On garde comme unique point de repère, le Président Macron. Nous travaillons ensemble. Tous les problèmes doivent se régler soit avec lui ou avec la personne qu’il délègue, en l’occurrence son ministre des Affaires étrangères, à juste titre", a-t-il précisé.
"Le dossier est entre les mains de quelqu'un de très compétent qui a toute ma confiance, en l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf", a ajouté le président de la République.
Il a indiqué, en outre, que l'Algérie et la France "sont deux Etats indépendants : une puissance africaine et une puissance européenne et deux Présidents travaillant ensemble. Tout le reste ne nous concerne pas", a-t-il martelé.