L'entité sioniste refuse l'entrée à Ghaza à un nombre sans précédent de médecins et de travailleurs humanitaires
WASHINGTON - Le blocage total de l'acheminement de l'aide humanitaire à Ghaza n'a pas suffit à l'entité sioniste, qui a imposé de nouvelles restrictions draconiennes aux organisations humanitaires internationales, notamment aux professionnels de la santé, qui se sont vu refuser l'accès à l'enclave, rapporte le site américain d'investigation, "Drop Site News". Selon plusieurs médecins et travailleurs humanitaires, qui se sont entretenus avec ce site, l'armée d'occupation sioniste refuse l'entrée à Ghaza aux travailleurs internationaux de la santé et aux travailleurs humanitaires à un rythme sans précédent. Depuis début février, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à Ghaza, près de la moitié des médecins ayant reçu une autorisation préalable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour entrer à Ghaza ont appris la veille de leur entrée prévue que l'accès leur était refusé par l'armée sioniste. Presque tous les médecins qui se sont vu refuser l'entrée au cours des six dernières semaines ont participé à des missions de secours à Ghaza au cours des 17 derniers mois. "Cette augmentation des refus (...) nous n'avons jamais rien vu de tel", a déclaré Dr Nabeel Rana, un chirurgien vasculaire, qui s'est porté volontaire à Ghaza lors de deux missions distinctes en 2024 et s'est vu refuser l'entrée pour la première fois le 24 février. "Il semble que ce soit depuis le cessez-le-feu, début février, que c'est devenu très, très prononcé", a-t-il ajouté. Le site souligne, dans ce contexte, que l'occupant sioniste a mis en place en décembre une équipe pour superviser l'enregistrement des ONG internationales travaillant avec les Palestiniens. Les directives de la nouvelle équipe prévoient notamment de refuser l'enregistrement pour des raisons politiques. "Cette politique utilise la bureaucratie comme une arme supplémentaire dans la campagne génocidaire de (l'entité sioniste) contre les Palestiniens", a déclaré au site Dorotea Gucciardo, directrice du développement à Glia, une organisation humanitaire internationale qui opère à Ghaza. Cette nouvelle politique, a-t-elle poursuivi, "va paralyser les efforts pour sauver et préserver des vies". Le système de santé de Ghaza a été décimé par l'agression sioniste, avec actuellement un seul hôpital pleinement opérationnel sur le territoire et 20 hôpitaux partiellement opérationnels. Il y a de graves pénuries de fournitures médicales de base, d'équipements et de lits d'hospitalisation. Plus de 111 000 Palestiniens ont été blessés et jusqu'à 14 000 patients, dont 4500 enfants, doivent être évacués vers l'étranger. Les travailleurs humanitaires suivent un processus similaire pour entrer à Ghaza, mais au lieu de postuler d'abord auprès de l'OMS, ils soumettent leur candidature par l'intermédiaire du Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets. Comme les médecins, ils sont également rejetés par l'équipe de l'armée sioniste, chargée de superviser l'enregistrement des ONG internationales, en nombre sans précédent au cours du dernier mois et demi, soutient le "Drop Site News". Il cite, à ce titre, le cas d'Arwa Damon, fondatrice d'INARA, une organisation à but non lucratif qui fournit des soins médicaux et psychologiques aux enfants de Ghaza. Autorisée à se rendre à Ghaza à quatre reprises en 2024, cette travailleuse humanitaire s'est vu refuser l'accès à l'enclave palestinienne à plusieurs reprises depuis fin février.

WASHINGTON - Le blocage total de l'acheminement de l'aide humanitaire à Ghaza n'a pas suffit à l'entité sioniste, qui a imposé de nouvelles restrictions draconiennes aux organisations humanitaires internationales, notamment aux professionnels de la santé, qui se sont vu refuser l'accès à l'enclave, rapporte le site américain d'investigation, "Drop Site News".
Selon plusieurs médecins et travailleurs humanitaires, qui se sont entretenus avec ce site, l'armée d'occupation sioniste refuse l'entrée à Ghaza aux travailleurs internationaux de la santé et aux travailleurs humanitaires à un rythme sans précédent.
Depuis début février, peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu à Ghaza, près de la moitié des médecins ayant reçu une autorisation préalable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour entrer à Ghaza ont appris la veille de leur entrée prévue que l'accès leur était refusé par l'armée sioniste.
Presque tous les médecins qui se sont vu refuser l'entrée au cours des six dernières semaines ont participé à des missions de secours à Ghaza au cours des 17 derniers mois.
"Cette augmentation des refus (...) nous n'avons jamais rien vu de tel", a déclaré Dr Nabeel Rana, un chirurgien vasculaire, qui s'est porté volontaire à Ghaza lors de deux missions distinctes en 2024 et s'est vu refuser l'entrée pour la première fois le 24 février.
"Il semble que ce soit depuis le cessez-le-feu, début février, que c'est devenu très, très prononcé", a-t-il ajouté.
Le site souligne, dans ce contexte, que l'occupant sioniste a mis en place en décembre une équipe pour superviser l'enregistrement des ONG internationales travaillant avec les Palestiniens. Les directives de la nouvelle équipe prévoient notamment de refuser l'enregistrement pour des raisons politiques.
"Cette politique utilise la bureaucratie comme une arme supplémentaire dans la campagne génocidaire de (l'entité sioniste) contre les Palestiniens", a déclaré au site Dorotea Gucciardo, directrice du développement à Glia, une organisation humanitaire internationale qui opère à Ghaza. Cette nouvelle politique, a-t-elle poursuivi, "va paralyser les efforts pour sauver et préserver des vies".
Le système de santé de Ghaza a été décimé par l'agression sioniste, avec actuellement un seul hôpital pleinement opérationnel sur le territoire et 20 hôpitaux partiellement opérationnels. Il y a de graves pénuries de fournitures médicales de base, d'équipements et de lits d'hospitalisation. Plus de 111 000 Palestiniens ont été blessés et jusqu'à 14 000 patients, dont 4500 enfants, doivent être évacués vers l'étranger.
Les travailleurs humanitaires suivent un processus similaire pour entrer à Ghaza, mais au lieu de postuler d'abord auprès de l'OMS, ils soumettent leur candidature par l'intermédiaire du Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets. Comme les médecins, ils sont également rejetés par l'équipe de l'armée sioniste, chargée de superviser l'enregistrement des ONG internationales, en nombre sans précédent au cours du dernier mois et demi, soutient le "Drop Site News".
Il cite, à ce titre, le cas d'Arwa Damon, fondatrice d'INARA, une organisation à but non lucratif qui fournit des soins médicaux et psychologiques aux enfants de Ghaza. Autorisée à se rendre à Ghaza à quatre reprises en 2024, cette travailleuse humanitaire s'est vu refuser l'accès à l'enclave palestinienne à plusieurs reprises depuis fin février.