Augmentation des salaires et de l’allocation chômage : Cap maintenu sur le caractère social de l’Etat

Le président de la République a réitéré son engagement à maintenir le caractère social de l’Etat et à réaliser davantage d’acquis, notamment au profit des jeunes, qui sont “l’essence même du pays”, et ce, “par fidélité aux chouhada de la Révolution de libération et à la Déclaration du 1er Novembre. L’augmentation progressive des salaires et de l’allocation chômage se poursuivra. L’engagement a été pris samedi par le président de la République, lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, diffusée sur les chaînes de télévision et de radio nationales. « L’augmentation de l’allocation chômage se poursuivra progressivement (…) que je m’y suis engagé, tout comme je me suis engagé à valoriser les salaires jusqu’à 100 % », a assuré Abdelmadjid Tebboune. Après avoir rappelé que « les salaires ont été augmentés de 47 % », le président de la République a indiqué que « la poursuite de la valorisation des salaires se fera selon la situation économique du pays et dans des proportions raisonnables, sans déséquilibrer le budget de l’Etat ». Tout en saluant « l’éveil de la jeunesse d’aujourd’hui, jalouse et fière de son pays, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur », il a tenu à souligner que « nous vivons aujourd’hui dans une Algérie nouvelle », renvoyant le mérite à toutes les Algériennes et à tous les Algériens ; et saluant une jeunesse algérienne. L’intervention du président de la République vient de démontrer que l’Etat a pris en charge d’une manière très active le processus de renforcement du pouvoir d’achat des Algériens, à commencer par les couches les plus vulnérables, et les catégories sociales qui ont en le plus besoin. En septembre 2024, le directeur général des finances au ministère de l’Enseignement supérieur avait annoncé hier à l’émission « l’invité de la rédaction » de la chaîne III de la radio publique que la bourse d’études qui leur est versée tous les trois mois sera doublée prochainement ; et ce après une première revalorisation pour passer de 1 350 à 2 000 dinars ; soit 6000 dinars versés chaque trimestre. Une enveloppe financière de 5 milliards de dinars avait été déjà consacrée à cette première revalorisation, avait déclaré le même responsable, qui a indiqué que l’Etat continuera à soutenir financièrement les prestations assurées par l’Office national des œuvres universitaires (bourse, restauration et transport) à hauteur de 103 milliards dinars par an. Mai dernier, l’UGTA a mis en place une commission syndicale, chargée de mener une étude approfondie sur l’impact financier d’une revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG) sur la trésorerie de l’Etat et les équilibres macroéconomiques. Selon le patron de la Centrale syndicale, le président de la République a été réceptif à la demande d’augmentation du SNMG exprimée par l’UGTA à l’occasion du 1er mai. « Je pense que c’est dans l’agenda et dans la réflexion du président de revoir le SNMG très prochainement », avait-il déclaré. La dernière revalorisation du SNMG remonte à mai 2020. Le SNMG est alors passé de 10 000 à 20 000 dinars. Le SG de l’UGTA avait plaidé alors pour une révision de la fiscalité et l’impôt, faisant savoir qu’avec « une légère baisse de la TVA sur des produits consommables tous les jours, vous pouvez gagner du pouvoir d’achat sans pour autant avoir une augmentation de salaire ».

Mohamed M

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