Liberté d’expression ou déstabilisation ? : Les éclairages du chef de l’Etat
Clair net et concis est le propos de Tebboune quand il aborde la question de la liberté d’expression, délestée à dessein des principes d’éthique et de déontologie et brandie par d’aucuns dans des objectifs « déstabilisateurs ». Le président de la République apporte ainsi un éclairage supplémentaire sur les campagnes continues qui ciblent l’Algérie dans une conjoncture […] The post Liberté d’expression ou déstabilisation ? : Les éclairages du chef de l’Etat first appeared on L'Est Républicain.

Clair net et concis est le propos de Tebboune quand il aborde la question de la liberté d’expression, délestée à dessein des principes d’éthique et de déontologie et brandie par d’aucuns dans des objectifs « déstabilisateurs ». Le président de la République apporte ainsi un éclairage supplémentaire sur les campagnes continues qui ciblent l’Algérie dans une conjoncture de guerre médiatique des plus farouches et où les fakes- news volent la vedette au travail d’information dans son acception authentique. Dans sa vision de la liberté d’expression, Tebboune ne dénie pas ce droit garanti par la Constitution, mais plutôt met en garde contre des pratiques, qui malheureusement tendent à se généraliser dans l’unique but de casser de l’Algérie que certains pays n’aiment pas voir avancer dans la stabilité et la cohésion. A bon entendeur , le président de la République, a adressé ce message, on ne peut plus clair ,en affirmant que l’Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays, à l’unité nationale et aux valeurs de la société algérienne sous couvert de “liberté d’expression”. Toujours, pour le Président la liberté d’expression ne saurait s’assimiler à l’atteinte d’autrui et dans chapitre Tebboune a affirmé que “la diffamation, les insultes et les injures à l’endroit des familles et des individus sous couvert de liberté d’expression ne sont pas permises”, assurant que l’Etat sanctionnera quiconque “touche à la stabilité du pays, à l’unité nationale et aux valeurs et traditions de la société algérienne”. Voilà que chaque chose est ramenée à la place qui lui est due pour éviter tout amalgame qui arrogerait le droit à certains malintentionnés d’user de l’instrumentalisation de cette même liberté pour nuire à autrui ou au pays. Et le Président de clarifier davantage son propos en disant que “la liberté d’expression par la critique n’a jamais été interdite en Algérie, mais cela n’autorise pas de porter atteinte aux traditions et à la culture authentique de notre société”, insistant sur “le rejet catégorique de tout ce qui est susceptible de toucher à la spécificité des différentes régions du pays et à l’unité nationale”. Les jeux sont biaisés et c’est ce qui certainement fait dire au Président qu’en ce qui concerne les critiques adressées à l’Algérie sur la question de la liberté d’expression, le président de la République a affirmé que ces critiques visaient principalement à “déstabiliser le pays”, soutenant que “quiconque emprunte cette voie est un agent et fait partie de la cinquième colonne”. L’Algérie “n’est pas un Etat totalitaire” comme certains tentent de le faire accroire sous couvert de “liberté d’expression”, a insisté le président de la République, ajoutant que la société algérienne a “ses spécificités qu’il faut respecter”
Said Lamari
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