Le rôle "majeur" des travailleurs dans la lutte du peuple sahraoui souligné lors d’un forum à Aousserd
Aousserd (camps de réfugiés sahraouis)- Le rôle "majeur" des travailleurs dans le processus de lutte du peuple sahraoui a été souligné, lundi au camp d’Aousserd des réfugiés sahraouis, par les participants au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui. Intervenant au deuxième jour de cette rencontre, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, a affirmé que "ce forum constitue une tribune militante qui permet de plaider la cause sahraouie, et de faire entendre la voix du peuple sahraoui à différents niveaux, en plus de constituer un nouveau point de départ de la diplomatie syndicale". M. Takdjout estime, à ce propos, que "les syndicalistes participants à ce forum, qui n’a d’autres objectifs que de porter la voix du peuple sahraoui à différentes tribunes internationales, sont considérés comme des ambassadeurs de la cause sahraouie". "Les syndicalistes sahraouis sont les premières victimes du colonialisme, en militant sur le terrain pour la cause juste de leur peuple", a-t-il souligné en évoquant les sacrifices des syndicalistes, à travers l’histoire, dans différents pays du monde contre toutes formes de colonisation. Pour le SG de l’UGTA, "il est injuste que le droit international ne soit pas appliqué pour rendre justice aux travailleurs sahraouis, et aux différents militants au Liban et en Palestine, et à d’autres peuples persécutés". Le secrétaire général de l’Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA), Arezki Mezhoud, a appelé, pour sa part, les hommes libres dans le monde et les militants syndicaux défendant les droits des peuples opprimés, à poursuivre leur combat pour faire prévaloir le droit, estimant que "le syndicat est en soit un combat qui, s’il venait à s’estomper, s’arrêterait la vie". L’orateur a relevé la nécessité de rappeler aux jeunes générations les sacrifices et les luttes de leurs ainés et du prix qu’ils ont du payer, appelant, pour cela, à la poursuite de la lutte jusqu’à parachever la décolonisation des pays du continent africain". Pour M. Mezhoud, "les nobles valeurs de lutte contre les formes de colonialisme doivent prévaloir, sachant que nous ne pouvons avoir de sentiment de liberté alors que nos frères endurent aujourd’hui les affres du colonialisme au Sahara Occidental, en Palestine, au Liban, ainsi que d’autres peuples opprimés". Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO), Bachir Sallama, a indiqué, de son coté, "qu’il existe aujourd’hui de nombreuses tentatives de détourner les causes des peuples et leurs sacrifices, à savoir des millions de martyrs, à travers l’histoire de l’humanité". "Ce deuxième forum syndical se doit d’être différent de sa précédente édition, en termes de résultats et de recommandations et de communiqué final", a estimé M.Sallama, invitant les syndicalistes participants à "un débat franc et clair afin que le mouvement syndical international plaide pour une position ferme en vue de stopper la spoliation des ressources du peuple sahraoui, d’autant plus que la décision de la Cour de justice européenne est claire à ce sujet, aussi bien aux yeux des syndicalistes d’Europe que des autres parties du monde". Le 2ème Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui se déroule en présence de délégations étrangères représentant plus de 45 syndicats internationaux de 21 pays, avec plus de 150 délégués étrangers et 250 délégués sahraouis, selon les organisateurs. Durant les trois jours des travaux du Forum, une série de communications est présentée en ateliers sur l'expérience syndicale sahraouie, la situation des travailleurs sahraouis sous l'occupation et ceux de la diaspora, ainsi que la situation de la femme sahraouie et son rôle avant-gardiste dans le combat de libération et d'édification, selon la même source.
Aousserd (camps de réfugiés sahraouis)- Le rôle "majeur" des travailleurs dans le processus de lutte du peuple sahraoui a été souligné, lundi au camp d’Aousserd des réfugiés sahraouis, par les participants au Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui.
Intervenant au deuxième jour de cette rencontre, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, a affirmé que "ce forum constitue une tribune militante qui permet de plaider la cause sahraouie, et de faire entendre la voix du peuple sahraoui à différents niveaux, en plus de constituer un nouveau point de départ de la diplomatie syndicale".
M. Takdjout estime, à ce propos, que "les syndicalistes participants à ce forum, qui n’a d’autres objectifs que de porter la voix du peuple sahraoui à différentes tribunes internationales, sont considérés comme des ambassadeurs de la cause sahraouie".
"Les syndicalistes sahraouis sont les premières victimes du colonialisme, en militant sur le terrain pour la cause juste de leur peuple", a-t-il souligné en évoquant les sacrifices des syndicalistes, à travers l’histoire, dans différents pays du monde contre toutes formes de colonisation.
Pour le SG de l’UGTA, "il est injuste que le droit international ne soit pas appliqué pour rendre justice aux travailleurs sahraouis, et aux différents militants au Liban et en Palestine, et à d’autres peuples persécutés".
Le secrétaire général de l’Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA), Arezki Mezhoud, a appelé, pour sa part, les hommes libres dans le monde et les militants syndicaux défendant les droits des peuples opprimés, à poursuivre leur combat pour faire prévaloir le droit, estimant que "le syndicat est en soit un combat qui, s’il venait à s’estomper, s’arrêterait la vie".
L’orateur a relevé la nécessité de rappeler aux jeunes générations les sacrifices et les luttes de leurs ainés et du prix qu’ils ont du payer, appelant, pour cela, à la poursuite de la lutte jusqu’à parachever la décolonisation des pays du continent africain".
Pour M. Mezhoud, "les nobles valeurs de lutte contre les formes de colonialisme doivent prévaloir, sachant que nous ne pouvons avoir de sentiment de liberté alors que nos frères endurent aujourd’hui les affres du colonialisme au Sahara Occidental, en Palestine, au Liban, ainsi que d’autres peuples opprimés".
Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO), Bachir Sallama, a indiqué, de son coté, "qu’il existe aujourd’hui de nombreuses tentatives de détourner les causes des peuples et leurs sacrifices, à savoir des millions de martyrs, à travers l’histoire de l’humanité".
"Ce deuxième forum syndical se doit d’être différent de sa précédente édition, en termes de résultats et de recommandations et de communiqué final", a estimé M.Sallama, invitant les syndicalistes participants à "un débat franc et clair afin que le mouvement syndical international plaide pour une position ferme en vue de stopper la spoliation des ressources du peuple sahraoui, d’autant plus que la décision de la Cour de justice européenne est claire à ce sujet, aussi bien aux yeux des syndicalistes d’Europe que des autres parties du monde".
Le 2ème Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui se déroule en présence de délégations étrangères représentant plus de 45 syndicats internationaux de 21 pays, avec plus de 150 délégués étrangers et 250 délégués sahraouis, selon les organisateurs.
Durant les trois jours des travaux du Forum, une série de communications est présentée en ateliers sur l'expérience syndicale sahraouie, la situation des travailleurs sahraouis sous l'occupation et ceux de la diaspora, ainsi que la situation de la femme sahraouie et son rôle avant-gardiste dans le combat de libération et d'édification, selon la même source.
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