Les trois candidats ont défendu leur chance d’accéder à la présidence Retour sur une campagne électorale sereine et intense
La campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre prochain s’est déroulée dans une ambiance empreinte de sérénité. Les candidats ont sillonné le pays et défendu leurs programmes promettant le meilleur aux citoyens, sans dérapages, ni dépassements. Les règles d’éthique ont bien été respectées, mais chacun des trois prétendants à la magistrature suprême croyait fermement […]
La campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre prochain s’est déroulée dans une ambiance empreinte de sérénité. Les candidats ont sillonné le pays et défendu leurs programmes promettant le meilleur aux citoyens, sans dérapages, ni dépassements. Les règles d’éthique ont bien été respectées, mais chacun des trois prétendants à la magistrature suprême croyait fermement en sa belle étoile. Abdelmadjid Tebboune, Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche ont, trois semaines durant, étalé leurs arguments et exposé leurs solutions. «Si je suis élu président…», telle était la phrase leitmotiv des candidats, convaincus d’être à la hauteur de gérer le pays durant les cinq prochaines années.
Tous les sujets liés au quotidien des citoyens ont été évoqués. A charge pour les candidats et leurs équipes de campagne de se montrer les plus convaincants possible. Pour ce faire, tous les moyens ont été déployés. D’ailleurs, faut-il préciser que cette campagne électorale s’est déroulée sur plusieurs fronts. Aux incontournables meetings populaires s’est greffée une intense activité de proximité. Aussi, à l’affichage qui était plutôt timide, l’on a enregistré une importante présence des candidats sur les réseaux sociaux. Pour passer le message et capter l’intérêt de la frange la plus jeune de la société, il fallait exploiter les nouvelles technologies, choisir les séquences percutantes et mettre en avant les coulisses ayant précédé les différentes activités.
La relance de l’économie, la prise en charge des préoccupations des citoyens, la lutte contre le chômage, le logement, sont, entre autres, les thèmes évoqués, chacun à sa manière, par les trois cavaliers. En attendant que les électeurs départagent les candidats en course au Palais d’El Mouradia, un constat s’impose. Le président sortant, appuyé principalement par le bilan du quinquennat qui s’achève, était le plus présent sur le terrain. Grace à des appuis formés par des partis et autres organisations, le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a fait une véritable démonstration de force à travers des meetings grandioses et une présence intense sur le terrain. Le candidat du parti islamiste MSP, appuyé par le Mouvement Ennahda, le Parti de la liberté et la justice (PLJ) et des personnalités, n’a pas démérité. Aux sorties sur le terrain et les différentes activités accomplies, Hassani a été fortement visible grâce à une stratégie de communication efficace et ciblée. Pour sa part, Youcef Aouchiche, représentant du FFS et plus jeune candidat à cette échéance électorale, n’a pas été de mainmorte pour défendre ses chances de devenir président de la République. Le parti a misé principalement sur le travail de proximité pour faire connaître ses idées et son programme électoral.
Massi R.
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