L’ingrat Alexandre Arcady crache dans la soupe et insulte vilement l’Algérie

Par Karim B. – Le réalisateur français, que l’Algérie a accueilli à bras ouverts plus d’une fois en lui déroulant le tapis rouge – lui-même l’admet –, a invectivé ceux qui l’ont considéré comme un frère. Alexandre Arcady, du haut de ses 78 ans, a rejoint la meute des clabauds enragés pour insulter son pays natal où il a vu le jour en 1947, et qu’il a quitté comme les nombreux Français de confession juive, au lendemain de l’indépendance, intégrés à l’Etat colonial par le décret Crémieux qui a sournoisement créé une fission entre juifs et musulmans, qui cohabitaient en bonne intelligence.

Le réalisateur du Petit blond de la Casbah a affirmé, dans un récent passage sur un de ces plateaux de télévision français transformés en caisse de résonnance pour les descendants de l’abjecte organisation terroriste OAS, en attribuant des propos gravissimes à un ancien ministre de l’Intérieur algérien, qu’il n’a pas nommé, que «90% des Algériens ont envie de fuir l’Algérie». Alexandre Arcady n’a pas précisé la période à laquelle il aurait entendu une telle énormité de la bouche d’un haut responsable algérien, pour déterminer son nom et attendre des explications : soit un démenti, soit des poursuites judiciaires – s’il est encore de ce monde – pour avoir trahi la confiance qui a été placée en lui et injurié le peuple algérien tout entier en se rendant coupable d’un mensonge éhonté.

Si le défunt Roger Hanin, ce juif algérien digne, était vivant, il aurait craché à la figure de cet ingrat qui a marché hypocritement derrière son cercueil lors de ses grandioses obsèques organisées par l’Etat algérien, qui n’a pas le moins du monde hésité à accéder aux dernières volontés du défunt, dont le souhait fut d’être inhumé dans la terre algérienne bénie qu’il a toujours portée dans son grand cœur.

Alexandre Arcady appartient à ces pieds-noirs qui gardent une rancœur enfouie au fond de leur âme malade, à l’image de son alter ego Enrico Macias que l’Algérie s’apprêtait à accueillir avant que les autorités ne se ravisent, en raison de son infamant soutien au régime criminel de Tel-Aviv, pour lequel il manifeste son dévouement bruyamment, à chaque fois qu’il commet des massacres contre les populations palestiniennes martyres.

Si l’Algérie sait reconnaître les siens, auxquels elle rend son amour sincère et offre son hospitalité légendaire, elle n’en proscrit pas moins ceux qui répondent à sa générosité par ce grand vice qu’est la lamentable absence de reconnaissance.

K. B.

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