Présidentielle 2024: Dix ans de prison pour Neghza, Sahli et Hamadi

Le pôle financier et économique du tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger, a rendu ce lundi un verdict retentissant dans l’affaire de corruption impliquant trois prétendants à la candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre 2024. Saïda Neghza, Belkacem Sahli, président de l’Alliance Nationale Républicaine (ANR), et Abdelhakim Hamadi ont été condamnés à dix ans de prison ferme et à une amende d’un million de dinars chacun.

Cette affaire, qui a défrayé la chronique, porte sur un vaste réseau de corruption visant à influencer la campagne électorale à travers l’achat de voix et la manipulation des signatures nécessaires à la présentation des candidatures. Plus de 80 personnes sont impliquées dans ce dossier, incluant des élus locaux et membres d’assemblées populaires communales des wilayas de Blida et Tizi Ouzou.

Les enfants de Saïda Neghza ont également été sanctionnés sévèrement, écopant de peines de prison allant de six à huit ans. D’autres accusés ont reçu des peines diverses, allant de l’acquittement à des peines de cinq à huit ans de prison ferme, assorties d’amendes d’un million de dinars.

La justice a confirmé les saisies opérées dans le cadre de l’enquête et a maintenu les mandats d’arrêt contre les prévenus en fuite. Les chefs d’accusation retenus à l’encontre des inculpés incluent l’octroi d’avantages indus, l’abus de pouvoir, ainsi que la distribution ou la promesse de dons en espèces visant à obtenir ou tenter d’obtenir les suffrages des électeurs.

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