La jeunesse sahraouie de France condamne l'interdiction d'entrée "arbitraire et illégale" faite par le Makhzen aux participants à la "Marche de la Liberté"
PARIS - L'Association de la jeunesse sahraouie de France a condamné, lundi, avec "la plus grande fermeté" l'interdiction d'entrée "arbitraire et illégale" faite par le Makhzen aux participants à la "Marche de la Liberté", dénonçant une "violation flagrante des principes fondamentaux des droits de l'homme". "L'Association de la jeunesse sahraouie de France condamne avec la plus grande fermeté l'expulsion arbitraire et illégale de Madame Claude Mangin, épouse du prisonnier civil Naama Asfari et militante des droits humains, connue pour son engagement ferme et de principe en faveur de la cause sahraouie, ainsi que celle des membres de la Marche pour la Liberté en soutien à la libération des prisonniers politiques sahraouis, par les autorités de l'occupation marocaine", a indiqué l'association dans un communiqué. Lancée le 30 mars dernier, la "Marche de la Liberté" a traversé la France puis l'Espagne et devait arriver à Kenitra, au Maroc, pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupant marocain. Cependant, les participants à cette marche ont été empêchés samedi de débarquer du ferry qu'ils avaient pris de Tarifa (Espagne) à destination de Tanger. "Cet acte répressif constitue une violation flagrante des principes fondamentaux des droits de l'homme, de la liberté de circulation et d'expression", a affirmé la jeunesse sahraouie de France. Pour cette communauté, cet acte "reflète une politique d'intimidation et de répression systématique exercée par l'Etat occupant à l'encontre de toute voix libre défendant la justice et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Exprimant sa "solidarité totale et inconditionnelle" avec Claude Mangin et l'ensemble des participants à "la Marche pour la Liberté", l'association tient le Maroc pour "pleinement responsable de cette violation grave" et appelle la communauté internationale en particulier l'Union européenne et les organisations internationales de défense des droits humains à "assumer ses responsabilités face à ces pratiques arbitraires". "Nous saluons par ailleurs le courage et l'engagement des militants internationaux qui n'hésitent pas à se tenir aux côtés de la juste cause de notre peuple. De telles actions répressives ne feront que renforcer notre détermination à poursuivre la lutte jusqu'à l'obtention de la liberté et de l'indépendance", a-t-elle ajouté.

PARIS - L'Association de la jeunesse sahraouie de France a condamné, lundi, avec "la plus grande fermeté" l'interdiction d'entrée "arbitraire et illégale" faite par le Makhzen aux participants à la "Marche de la Liberté", dénonçant une "violation flagrante des principes fondamentaux des droits de l'homme".
"L'Association de la jeunesse sahraouie de France condamne avec la plus grande fermeté l'expulsion arbitraire et illégale de Madame Claude Mangin, épouse du prisonnier civil Naama Asfari et militante des droits humains, connue pour son engagement ferme et de principe en faveur de la cause sahraouie, ainsi que celle des membres de la Marche pour la Liberté en soutien à la libération des prisonniers politiques sahraouis, par les autorités de l'occupation marocaine", a indiqué l'association dans un communiqué.
Lancée le 30 mars dernier, la "Marche de la Liberté" a traversé la France puis l'Espagne et devait arriver à Kenitra, au Maroc, pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupant marocain.
Cependant, les participants à cette marche ont été empêchés samedi de débarquer du ferry qu'ils avaient pris de Tarifa (Espagne) à destination de Tanger. "Cet acte répressif constitue une violation flagrante des principes fondamentaux des droits de l'homme, de la liberté de circulation et d'expression", a affirmé la jeunesse sahraouie de France.
Pour cette communauté, cet acte "reflète une politique d'intimidation et de répression systématique exercée par l'Etat occupant à l'encontre de toute voix libre défendant la justice et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Exprimant sa "solidarité totale et inconditionnelle" avec Claude Mangin et l'ensemble des participants à "la Marche pour la Liberté", l'association tient le Maroc pour "pleinement responsable de cette violation grave" et appelle la communauté internationale en particulier l'Union européenne et les organisations internationales de défense des droits humains à "assumer ses responsabilités face à ces pratiques arbitraires".
"Nous saluons par ailleurs le courage et l'engagement des militants internationaux qui n'hésitent pas à se tenir aux côtés de la juste cause de notre peuple. De telles actions répressives ne feront que renforcer notre détermination à poursuivre la lutte jusqu'à l'obtention de la liberté et de l'indépendance", a-t-elle ajouté.