Présidentielle : Les trois candidats prêts pour la campagne
A une semaine du début de la campagne électorale pour la présidentielle de septembre, les trois candidats sont aux derniers réglages. Pratiquement, ils sont prêts à se lancer dans la bataille électorale. Leurs directeurs de campagne mettent les bouchées doubles en mettant en place toute une organisation et une logistique, se basant sur une stratégie […] The post Présidentielle : Les trois candidats prêts pour la campagne appeared first on Le Jeune Indépendant.
A une semaine du début de la campagne électorale pour la présidentielle de septembre, les trois candidats sont aux derniers réglages. Pratiquement, ils sont prêts à se lancer dans la bataille électorale.
Leurs directeurs de campagne mettent les bouchées doubles en mettant en place toute une organisation et une logistique, se basant sur une stratégie de campagne et de discours, choisissant un ou deux mots d’ordre ou des slogans, des symboles, couleurs ou des graphies qui feront la différence.
Pour les trois postulants à la magistrature suprême, la seule hantise c’est la mobilisation des électeurs en cette période de chaleurs intenses et des vacances. « C’est un défi énorme », nous dit-on. « Sensibiliser des militants est facile, mais convaincre un citoyen à venir à un meeting est une rude bataille », souligne ce cadre de la permanence du Mouvement de la société civile.
Quoi qu’il en soit, les trois candidats ont achevé une première étape dans le long processus qui les attend avant le jour du vote. Ils ont désigné leurs directeurs de campagne, qui auront la délicate tâche de diriger le PC ou l’état-major sur le plan opérationnel, financier et logistique. D’ailleurs, le choix de ces trois directeurs n’est pas fortuit. Leurs profils répondent à des exigences politiques et électorales, mais aussi à des motifs de marketing et de relations publiques. Il ne fait pas de doute que les trois managers de la permanence électorale des candidats ont été triés sur le volet et désignés pour des objectifs et des calculs précis.
D’ailleurs, la désignation de Brahim Merad, comme directeur de campagne du Président sortant, a été grandement saluée par les soutiens de Tebboune, notamment les partis politiques qui ont créé une alliance électorale. Sans étiquette partisane, Merad est connu pour être un responsable aguerri dans la gestion administrative, connaissant parfaitement les rouages de cette administration et celles des collectivités locales. Plusieurs fois walis, Merad possède cette expertise des enjeux locaux et régionaux, qui souvent sont décisifs dans les choix électoraux des citoyens.
De plus, sa carte maitresse sera certainement son expérience du terrain lui qui a également sillonné presque toutes les wilayas du pays, quand il a été désigné comme médiateur de la République par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, quelques mois après son investiture. « Brahim Merad est un homme d’Etat qui travaille en silence. Sa seule préoccupation est la nation et il a une expérience au sein de l’administration locale », a déclaré le SG du FLN, alors que le front El Moustakbel a salué la nomination de Merad pour son parcours honorable et les postes importants qu’il a eu à occuper comme conseiller du président de la République et ministre de l’intérieur.
Chez le MSP, la désignation de Ahmed Sadok pour accompagner le candidat Hassani est venue consacrer un long parcours de ce militant et cadre du parti. C’est un responsable parfait connaisseur de la vie politique nationale et ses mœurs, d’autant qu’il est député et même vice-président ou chef du groupe parlementaire du parti islamiste. Il est également l’un des porte-parole les plus influents de la formation, c’est-à-dire une ancienne interface du MSP avec les médias nationaux et étrangers.
D’ailleurs, c’est lui qui développa les grandes lignes de la stratégie de campagne du parti, lors d’une sortie médiatique il y a deux mois. Il avait expliqué les orientations du parti et son programme, mettant en exergue sa proposition d’une « alternative » et ses objectifs sur la stabilité institutionnelle et la légitimité électorale.
Pour le candidat du FFS, Youcef Aouchiche, son directeur de campagne est l’ancien député, Djamel Baloul. Très connu à Bouira, ce dernier devrait miser sur les valeurs du parti, axé sur la modernité, les droits et les libertés et la justice sociale. Son programme politique sera dévoilé le 10 août.
Sur le plan logistique, les préparatifs techniques semblent être achevés. Un récent communiqué de l’Autorité nationale indépendante des élections indique que la liste des salles et espaces publics réservés aux meetings est sur le point d’être finalisée. Ces lieux comprennent des salles couvertes omnisports, des salles de conférences, des maisons de jeunes et des centres culturels dans chaque wilaya. Les commissions responsables des préparatifs devraient achever leurs inspections de ces lieux et espaces publics avant leurs validations, notamment les sites d’affichage pour les trois candidats.
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