Rapaces en cravate

Par Mohamed El-Maadi – La France officielle n'est qu'une vaste farce tragique, un théâtre d'ombres chinoises où des médiocres en costume s'agitent dans une danse macabre du pouvoir. L’article Rapaces en cravate est apparu en premier sur Algérie Patriotique.

Mars 20, 2025 - 08:08
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Rapaces en cravate

Par Mohamed El-Maadi – La France officielle n’est qu’une vaste farce tragique, un théâtre d’ombres chinoises où des médiocres en costume s’agitent dans une danse macabre du pouvoir. Cette arrière-cuisine empeste la décomposition intellectuelle, où marinades de compromissions et ragoûts d’incompétences mijotent dans la sauce nauséabonde des privilèges.

Derrière les dorures de la République se cache une porcherie idéologique où les énarques, ces clones en série formatés par le même moule défectueux, se vautrent dans leur suffisance. Ces technocrates consanguins, produits d’un système d’autoreproduction des élites, confondent leur arrogance avec de la compétence, leur formatage avec de l’intelligence.

Cette oligarchie de pacotille, aussi creuse qu’un tambour crevé, perpétue un système où l’incompétence est une vertu tant qu’elle s’accompagne du bon carnet d’adresses. Dans leurs bureaux capitonnés, ces fossoyeurs de la République transforment chaque décision en une bouillie insipide de compromis foireux et d’arrangements minables.

Les coulisses du pouvoir sont un égout à ciel ouvert où serpentent les canalisations putrides des réseaux d’influence. Chaque nomination, chaque décision suinte la magouille et le copinage. Ces «élites» auto-proclamées, stériles intellectuellement mais fertiles en bassesses, cultivent l’entre soi comme un champignon vénéneux dans l’obscurité de leurs cercles fermés.

Leur vision de la France est un délire collectif, une hallucination partagée où leur médiocrité se drape dans les oripeaux de l’excellence. Ils gouvernent un pays imaginaire depuis leurs bureaux climatisés, aussi déconnectés de la réalité qu’un poisson de l’alpinisme. Leur seule expertise réside dans l’art de transformer leur incompétence crasse en «vision stratégique».

Cette caste parasitaire s’accroche au pouvoir comme des sangsues à leur proie, suçant la substance même de l’Etat pour maintenir leurs privilèges. Leur «sens de l’Etat» n’est qu’un euphémisme pour désigner leur capacité à détourner les institutions à leur profit, transformant le service public en self-service privé.

Dans ce cloaque institutionnel, les décisions se prennent entre deux petits fours, les politiques se tissent dans la soie des compromissions. Ces rapaces en cravate, ces prédateurs de la République, ont transformé l’Etat en leur terrain de chasse privé, où la seule compétence requise est la capacité à trahir avec élégance.

L’arrière-boutique de la France officielle n’est qu’un vaste charnier où pourrissent les promesses de la République, sous le regard satisfait de ses fossoyeurs diplômés. Un système où la médiocrité dorée écrase le mérite, où l’incompétence titrée prime sur la compétence réelle, où le cynisme remplace la vision.

Ce n’est plus une élite mais une tumeur qui métastase dans tous les organes de l’Etat français, transformant chaque institution en une parodie d’elle-même. Un cancer qui se nourrit de la substance même de la République, ne laissant derrière lui que ruines et désolation.

M. E.-M.

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