Siège de l’ambassade de France : ces deux mesures que l’Algérie va prendre

Par Houari A. – Les autorités françaises ont pris une mesure provocatrice en réduisant l’espace réservé au parking des véhicules relevant de l’ambassade d’Algérie en France, au niveau de la résidence de l’ambassadeur à Neuilly, dans la banlieue ouest de Paris. Cette provocation qualifiée de «puérile» à Alger, sera suivie d’une riposte qui ne saurait tarder, croient savoir nos confrères d’El-Khabar.

En effet, le quotidien arabophone, qui se réfère à des sources autorisées, révèle que l’Algérie devrait recourir au principe de la réciprocité en récupérant trois hectares sur les quatre que compte la résidence de l’ambassadeur de France à Alger et en réduisant la superficie du siège de l’ambassade de France, sis à Hydra, sur les hauteurs de la capitale, de quatorze hectares actuellement à deux seulement.

Par ailleurs, ajoute-t-on de même source, les loyers, jusque-là symboliques, des bâtiments des représentations diplomatiques et consulaires françaises seront revus à la hausse de façon substantielle, sachant que ceux-ci n’ont pas été révisés depuis plusieurs décennies. Les prix pourraient atteindre plusieurs millions d’euros, signale-t-on.

Ces nouvelles mesures et contre-mesures indiquent que la crise qui pourrit les relations entre l’Algérie et la France est loin d’être dépassée. En France, le discours anti-algérien se poursuit de plus belle, tandis que les membres du gouvernement, notamment les ministres de l’Intérieur et de la Justice, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, semblent avoir été missionnés pour mener le bal de l’Algérie bashing en multipliant les propos inamicaux sur les chaînes de propagande détenues par un quarteron de nababs proches de l’extrême-droite.

Concrètement, aucun signe ne présage un dégel dans la brouille provoquée par la reconnaissance unilatérale par Emmanuel Macron de la marocanité du Sahara Occidental, précédée par la mise en échec par les services algériens du contre-espionnage d’un grave complot de la DGSE, le très hostile service français de l’action extérieure, qui visait à réveiller les cellules terroristes islamistes dormantes dans le pays, pour rallumer la mèche de l’extrémisme violent, après que l’armée algérienne eut écrasé les GIA de l’émir François Mitterrand.

La crise est allée crescendo après l’arrestation du triple agent DGSE-DGED-Mossad, Boualem Sansal, à Alger. Une arrestation qui suscitera une levée de boucliers par la fachosphère française conduite par l’opérant Xavier Driencourt, officier traitant du pseudo-écrivain qui était venu à Alger en mission commandée. Le régime français a, alors, actionné sa machine médiatique scélérate pour entreprendre une campagne enragée contre l’Algérie, laquelle ne fera que conforter les Algériens dans la piètre opinion qu’ils ont dans la classe politique faisandée et les pseudo-journalistes français.

A chaque mesure prise par la macronie, l’Algérie fait montre d’inflexibilité et réagit par des décisions autrement plus sévères. A ce jeu bêta, la France, bien qu’étant la grande perdante, s’accroche obsédément.

H. A.

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