Sonelgaz à Béjaïa: Une évolution de 37 % de créances impayées

La Direction de distribution de la Sonelgaz de la wilaya de Béjaïa invite ses clients à payer leurs factures, afin de pouvoir engager des investissements et améliorer ses prestations de service.

Par Hocine Cherfa

Le poids des créances qui s’accumulent semble ralentir quelque peu ce volet, en dépit des efforts consentis ces dernières années, sachant qu’elle a enregistré 15 028 nouveaux clients en électricité et 15 600 en gaz depuis le début de l’année en cours, ce qui donne un total de 410 000 clients en électricité et 224 000 clients en gaz. Selon la cellule de communication de la Sonelgaz de la wilaya de Béjaïa, «les clients peuvent payer leurs factures avec le mode de paiement qu’ils jugent opportun, dont le payement au niveau des agences commerciales, disponibles du samedi au jeudi, les bureaux de poste à travers le territoire national, le paiement électronique (un paiement à distance, hautement sécurisé et sans frais supplémentaires)». Ce n’est pas par hasard que la société a décidé de sensibiliser sa clientèle, puisque ses créances ont atteint les 400 milliards de centimes, une situation jugée «alarmante». Elle invite l’ensemble des clients «à régler leurs redevances dans les délais impartis et éviter le cumul des factures, faute de quoi des opérations de suspension de fourniture en énergie électrique et gazière seront engagées à l’encontre des clients redevables». L’entreprise a établi un état des créances et sur les 400 milliards de centimes, une évolution de 37 % des créances est enregistrée par rapport au 31 décembre 2023. Pour les rédacteurs du communiqué, «le paiement de ces créances permettra à l’entreprise de réaliser ses projets d’investissement, éviter aux clients les désagréments et les conséquences qui pourraient survenir lors des coupures, dont le paiement des frais de rétablissement du courant électrique qui s’élèvent à 950 dinars». La grande part des créances est détenue auprès des clients ordinaires, appelé communément les ménages avec 166 milliards de centimes, suivis par les administrations avec 97 milliards, dont 60 milliards de centimes détenus particulièrement par les collectivités locales dont les APC, arrive ensuite le secteur économique, dont les industriels avec un montant de 97 milliards de centimes et le reste des créances représente les travaux d’amenée
d’énergie réalisés au profit des institutions privées et étatiques. «Ces créances représentent une entrave majeure à la concrétisation de nos investissements, liés essentiellement au développement de nos réseaux d’électricité et de gaz, ce qui nous permettra d’accompagner l’évolution de la demande qui se développe en fonction de l’évolution de la clientèle», fait-on observer.
H. Cherfa