Un maire français refuse la commémoration des victimes de la guerre d’Algérie dans sa ville
La loi française l’a inscrite comme date commémorative, et pourtant le 19 mars, fait toujours polémique en France. Cette date symbolique devait, à partir de cette année, représenter officiellement la « Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie […] L’article Un maire français refuse la commémoration des victimes de la guerre d’Algérie dans sa ville est apparu en premier sur Algérie Focus.
La loi française l’a inscrite comme date commémorative, et pourtant le 19 mars, fait toujours polémique en France. Cette date symbolique devait, à partir de cette année, représenter officiellement la « Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». Christian Estrosi, le député-maire de Nice a indiqué qu’il refusait d’appliquer la loi.
Christian Estrosi ainsi que des associations de Rapatriés et du monde Combattant se sont rassemblés vendredi dans le but de contester la commémoration prévue le 19 mars, des accords d’Evian signés en 1962. Pourtant une loi votée le 6 décembre 2012, soumet désormais chaque ville française à cette « Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».
Christian Estrosi n’en a que faire. « Je veux vous dire avec force que je ne me plierai pas aux recommandations de cette circulaire et que la Ville de Nice ne sera pas pavoisée. De là même manière, aucune cérémonie ne sera organisée par la Ville le 19 mars. Je sais qu’en disant cela, je prends un risque ! Et bien ce risque, je le prends et je l’assume » a déclaré Christian Estrosi.
Le maire de Nice, n’est pas le premier à s’indigner contre la commémoration des victimes de la Guerre d’Algérie lors de cette date spécifique. Avant l’adoption de la loi par la France fin 2012, de nombreuses voix se sont élevées, estimant que la date du 19 mars est inappropriée car elle ne représente pas la fin des violences et que « le nombre de victimes et de disparus s’est amplifié après le 19 mars 1962 », notamment au sein de la population des harkis et des pieds noirs.
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