23ème Congrès national de psychiatrie: Les avancées de la psychiatrie en Algérie soulignées

La psychiatrie a réalisé des avancées importantes en Algérie et a su d’adapter aux transformations sociale et environnementale actuelles, a considéré, samedi à Tizi-Ouzou, Pr Madjid Tabti, chef de service pédopsychiatrie de l’Etablissements hospitaliers spécialisé (EHS) de Chéraga (Alger).

Par Nassima M.

Intervenant lors du 23ème Congrès national de psychiatrie tenu à l’EHS Fernane Hanafi de Oued Aissi, au Sud de Tizi-Ouzou, Pr Tabti, a estimé que « la psychiatrie, longtemps stigmatisée, est aujourd’hui aux avant-postes des thérapies pratiquées ».
« La psychiatrie, pratiquée aujourd’hui, a beaucoup évolué, quantitativement et qualitativement, et épouse, avec des approches différentes, les contours de l’évolution et des transformations sociale et environnementale prévalant au sein de la société », dira-t-il en soulignant « l’importance de la développer davantage ».
La communauté scientifique algérienne, a-t-il soutenu, « se projette par rapport aux évolutions sociétale et environnementale en adoptant les standards internationaux » a-t-il ajouté à ce propos.Le Pr Tabti a, en outre, considéré que « la psychiatrie est tentaculaire de plusieurs réceptacles environnemental, économique, familial, scolaire, criminel », et par conséquent il a appelé à lui accorder « un intérêt particulier au vu des expositions, interférences et addictions auxquelles est exposée la société, notamment, les enfants et adolescents ».Il a, également, estimé que « la perception de la psychiatrie par le citoyen a, elle aussi, évolué et tend à se soustraire au regard stigmatisant, voire péjoratif, qui la caractérisait, un regard chargé de poids social et de considérations socio-culturelles ».
Les participants à cette rencontre ont, par ailleurs, abordé différents aspects liés aux pathologies psychiatriques dont la schizophrénie, les troubles bipolaires, la violence, le stress, les addictions, et souligné l’impact croissant des mutations sociales sur la santé mentale des citoyens. Ils ont, également, mis l’accent sur la nécessaire prise en charge pluridisciplinaire adaptée de ces pathologies.
N. M.