Innovation : Le TINDA25 s’interroge sur l’impact de l’IA dans le domaine des arts et du design.
Les rencontres TINDA25 (Tech & INnovation in Design & Arts), placée sous le thème DZ Art et design à l’ère de l’intelligence artificielle (IA), ont ouvert leurs portes mercredi à l’Ecole supérieure des beaux-arts (ESBA) d’Alger, avec la participation d’universitaires, d’experts, d’artistes et d’étudiants. Dans son allocution d’ouverture, le directeur de l’ESBA, M Belhadj Terchaoui […] L’article Innovation : Le TINDA25 s’interroge sur l’impact de l’IA dans le domaine des arts et du design. est apparu en premier sur Dzair World.


Les rencontres TINDA25 (Tech & INnovation in Design & Arts), placée sous le thème DZ Art et design à l’ère de l’intelligence artificielle (IA), ont ouvert leurs portes mercredi à l’Ecole supérieure des beaux-arts (ESBA) d’Alger, avec la participation d’universitaires, d’experts, d’artistes et d’étudiants.
Dans son allocution d’ouverture, le directeur de l’ESBA, M Belhadj Terchaoui a indiqué que l’événement constituait « une plateforme intellectuelle et académique ouverte » sur un débat autour des « questions et problématiques soulevées par la réalité de l’usage de l’IA dans le domaine artistique ».
Expert en intelligence artificielle, M Hassan Aggoun a souligné, pour sa part – lors de la table ronde « Intelligence artificielle, technologie, innovation et société » -, que l’importance prise par l’IA ouvrait de larges perspectives « dans la production d’œuvres artistiques de qualité et à forte valeur ajoutée ».
Il a par ailleurs estimé « nécessaire » pour l’Algérie de prendre le train en marche en contribuant de manière active à cette réalité, et « en y intégrant les spécificités culturelles algériennes ».
De son côté, le directeur général adjoint de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), M Delmi Mehdi, a évoqué « les évolutions profondes » imposées par cette révolution technologique qui impose « un changement radical », et invité à repenser le cadre juridique « afin de préserver les droits moraux et financiers des créateurs », a-t-il insisté.
Il a en outre appelé à l’élaboration d’ « une charte nationale de déontologie de l’IA dans les domaines de la création artistique ».
A noter que le TINDA25, qui se clôturera vendredi, propose des ateliers sur l’art et l’IA, un concours ainsi que plusieurs communications telles que : « l’IA et l’histoire de l’art », « les défis éducatifs et pédagogiques à l’ère de l’IA » ou « les pratiques créatives avec l’usage d’outils de l’IA générative ».
Mansouria Fodeili
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