Le Conseil de sécurité exprime sa "profonde préoccupation" face à l'escalade de la violence au Soudan
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé "sa profonde préoccupation" face à l'escalade de la violence dans différentes régions du Soudan, notamment à El Fasher et dans ses environs, au Darfour-Nord. Dans un communiqué rendu public jeudi, les membres du Conseil ont rappelé la résolution 2736 (2024), qui exige que les Forces de soutien rapide (FSR) mettent fin au siège d'El Fasher et appelle à l'arrêt immédiat des combats et à la désescalade dans cette région et dans ses environs. A ce titre, ils ont "fermement condamné l'attaque perpétrée le 2 juin 2025 près d'Al Koma, au Darfour-Nord, contre un convoi humanitaire conjoint du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), qui a tué cinq travailleurs humanitaires, blessé plusieurs personnes, endommagé des fournitures humanitaires vitales et incendié plusieurs camions". Par ailleurs, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré l'appel du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres à "une enquête urgente et à ce que les auteurs soient traduits en justice". Ils ont également condamné "les bombardements répétés des FSR le 29 mai 2025, qui ont endommagé une installation du PAM à El Fasher". Les membres du Conseil ont aussi exprimé leur "profonde préoccupation quant à l'impact du conflit, notamment des attaques, sur les opérations humanitaires". Cela inclut "des informations faisant état de récentes attaques aériennes des FSR qui auraient endommagé des infrastructures civiles essentielles, principalement à Port-Soudan, Kassala et Khartoum". Ils ont, en outre, rappelé aux parties au conflit qu'"elles devaient garantir la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, de leurs locaux et de leurs biens, conformément au droit international et à la résolution 2730 (2024)". Ils ont notamment réaffirmé que, "les attaques délibérées contre le personnel humanitaire, ses locaux et ses biens pouvaient constituer des crimes de guerre (et) appelé les parties à respecter leurs engagements au titre de la Déclaration de Djeddah ainsi que leurs obligations en vertu du droit international, en particulier le droit international humanitaire et, le cas échéant, le droit international des droits de l'homme". Enfin, les membres du Conseil de sécurité ont "réaffirmé leur ferme attachement à la souveraineté, à l'unité et à l'intégrité territoriale du Soudan".

NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé "sa profonde préoccupation" face à l'escalade de la violence dans différentes régions du Soudan, notamment à El Fasher et dans ses environs, au Darfour-Nord.
Dans un communiqué rendu public jeudi, les membres du Conseil ont rappelé la résolution 2736 (2024), qui exige que les Forces de soutien rapide (FSR) mettent fin au siège d'El Fasher et appelle à l'arrêt immédiat des combats et à la désescalade dans cette région et dans ses environs.
A ce titre, ils ont "fermement condamné l'attaque perpétrée le 2 juin 2025 près d'Al Koma, au Darfour-Nord, contre un convoi humanitaire conjoint du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), qui a tué cinq travailleurs humanitaires, blessé plusieurs personnes, endommagé des fournitures humanitaires vitales et incendié plusieurs camions".
Par ailleurs, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré l'appel du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres à "une enquête urgente et à ce que les auteurs soient traduits en justice".
Ils ont également condamné "les bombardements répétés des FSR le 29 mai 2025, qui ont endommagé une installation du PAM à El Fasher".
Les membres du Conseil ont aussi exprimé leur "profonde préoccupation quant à l'impact du conflit, notamment des attaques, sur les opérations humanitaires".
Cela inclut "des informations faisant état de récentes attaques aériennes des FSR qui auraient endommagé des infrastructures civiles essentielles, principalement à Port-Soudan, Kassala et Khartoum".
Ils ont, en outre, rappelé aux parties au conflit qu'"elles devaient garantir la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, de leurs locaux et de leurs biens, conformément au droit international et à la résolution 2730 (2024)".
Ils ont notamment réaffirmé que, "les attaques délibérées contre le personnel humanitaire, ses locaux et ses biens pouvaient constituer des crimes de guerre (et) appelé les parties à respecter leurs engagements au titre de la Déclaration de Djeddah ainsi que leurs obligations en vertu du droit international, en particulier le droit international humanitaire et, le cas échéant, le droit international des droits de l'homme".
Enfin, les membres du Conseil de sécurité ont "réaffirmé leur ferme attachement à la souveraineté, à l'unité et à l'intégrité territoriale du Soudan".