69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies: L’Algérie encourage les femmes dans la recherche et l’innovation
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, a affirmé, jeudi à New York, que l’Algérie «soutient et encourage les femmes dans les domaines de la recherche et de l’innovation» et s’emploie à «promouvoir le secteur de la Numérisation et des nouvelles technologies», a indiqué […]

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, a affirmé, jeudi à New York, que l’Algérie «soutient et encourage les femmes dans les domaines de la recherche et de l’innovation» et s’emploie à «promouvoir le secteur de la Numérisation et des nouvelles technologies», a indiqué un communiqué du ministère.
Lors de sa participation aux travaux de l’événement parallèle organisé par la Ligue arabe, en collaboration avec le ministère du Développement social du Sultanat d’Oman, sous le thème «La femme arabe vers la créativité et l’innovation : l’ère de la révolution industrielle», en marge de la 69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations unies à New York, Mme Mouloudji a précisé que «l’Algérie soutient et encourage les femmes dans les domaines de la recherche et de l’innovation» et «s’emploie à promouvoir le secteur de la Numérisation et des nouvelles technologies, à accélérer la transition numérique et à développer les start-up». Elle a, dans ce contexte, souligné «l’intérêt particulier» porté par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’autonomisation des femmes et au renforcement de leurs droits, à travers la mise en place de mécanismes favorisant les activités et les initiatives des femmes, notamment dans le domaine de la créativité et de l’innovation.
Mettant en avant «les taux de réussite élevés enregistrés chaque année chez les filles à l’examen du baccalauréat», la ministre a indiqué que ces résultats expliquent «le nombre important d’étudiantes inscrites dans les universités et les instituts (+65 %)». Et d’ajouter que «les diplômées des grandes écoles spécialisées en sciences et technologies, y compris les Ecoles nationales supérieures d’intelligence artificielle, de mathématiques et d’informatique, représentent 79 % du total des diplômés». Cela reflète, a-t-elle dit, «une avancée significative vers la parité dans les différentes spécialités de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en phase avec la révolution industrielle en cours».
Mme Mouloudji a, par ailleurs, mis en exergue les efforts visant à rapprocher les étudiantes du marché du travail, à travers la mise à disposition d’incubateurs de start-up afin de les accompagner et de les soutenir par la formation professionnelle et les conseils.
Les avancées technologiques actuelles ont «un impact évident sur les systèmes économiques, notamment en termes d’opportunités d’investissement résultant de l’augmentation des niveaux de productivité et de compétitivité, du développement des aptitudes de la main-d’œuvre et de la généralisation des méthodes de production les plus efficaces et les plus durables», a soutenu la ministre, estimant que cela entraînera «une amélioration significative du niveau de revenus et du niveau de vie».
Samia T./APS