Abou Obeïda : «Gaza, la forteresse de la résistance »
Il y a un an, l’écho de l’opération déclenchée par les Brigades Al-Qassam, baptisée déluge d’Al-Aqsa, résonnait à travers le monde, marquant le début d’une nouvelle forme de lutte et de stratégie militaire. Ce premier anniversaire est l’occasion pour Abou Obeïda, porte-parole des Brigades, de se porter témoin d’une lutte qui, certes, s’est intensifiée mais […] The post Abou Obeïda : «Gaza, la forteresse de la résistance » appeared first on Le Jeune Indépendant.
Il y a un an, l’écho de l’opération déclenchée par les Brigades Al-Qassam, baptisée déluge d’Al-Aqsa, résonnait à travers le monde, marquant le début d’une nouvelle forme de lutte et de stratégie militaire. Ce premier anniversaire est l’occasion pour Abou Obeïda, porte-parole des Brigades, de se porter témoin d’une lutte qui, certes, s’est intensifiée mais qui s’inscrit aussi dans la continuité d’un combat mené avec bravoure et résilience. Face à un ennemi qu’il n’hésite pas à qualifier de tyran, il affirme sans détour que leur choix est de « continuer dans une longue bataille d’usure ».
Dans un discours émouvant, Abou Obeida a rappelé avec fierté que Gaza demeure une forteresse de résistance, capable de tenir tête à une occupation qui semble toujours plus déterminée. S’exprimant depuis cette enclave assiégée, il souligne qu’un an s’est écoulé depuis l’opération de commando la plus efficace de ces dernières décennies, qui a permis d’infliger un coup sévère à l’ennemi. Ce témoignage de force et de persévérance s’inscrit, selon lui, dans un contexte où les menaces contre le sanctuaire d’Al-Aqsa atteignaient un niveau sans précédent.
Au fil des mois, les événements se sont précipités. La colère de la résistance est née non seulement de l’agression contre le troisième lieu saint de l’islam, mais aussi de la colonisation incessante qui, jour après jour, ronge les fondements de l’identité palestinienne. « Malgré des temps d’abandon, de trahison par certains régimes voisins, et des frappes de la puissance occupante, le peuple palestinien a continué à faire preuve d’un courage légendaire », a-t-il ajouté.
Les mots d’Abou Obeïda sont porteurs d’un message clair, la lutte ne se limite pas à une dimension locale. « Des fronts enflammés » de l’échelon arabe, notamment le Liban, le Yémen et l’Irak, apportent soutien et solidarité, intensifiant ainsi la pression sur l’ennemi. Les manifestations militaires et politiques à travers le monde musulman témoignent d’un soutien indéfectible, objectifs partagés au sein d’une même lutte contre l’injustice.
Les déclarations d’Abou Obeida dressent un tableau où les pertes subies par l’entité sioniste sont illustrées par des chiffres indéniables : des milliers de soldats ennemis abattus, des centaines de véhicules militaires hors service. La bataille d’usure, à laquelle Hamas fait face, est non seulement une question de stratégie militaire, mais aussi un profond lâchement des nations qui n’arrivent pas à soutenir le peuple palestinien.
Loin des ressources infinies de l’occupant, le Hamas semble encore capable de riposter. La salve de roquettes lancée hier sur la capitale de l’entité sioniste, le jour de l’anniversaire de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, illustre parfaitement la volonté de continuer ce combat. En dépit des bombardements incessants et de la dévastation, les brigades affirment que leur force militaire demeure intacte, prête à réagir en réponse à chaque attaque.
Les annonces du ministre de la Défense sioniste, promettant de « vaincre les ennemis d’Israël », témoignent de la vulnérabilité d’une entité face à une résistance qui ne plie pas. Abou Obeida, dans son discours, ne laisse pas de place au doute : la détermination du peuple palestinien, sa résilience à travers les souffrances et les pertes, n’est pas un simple élan de bravoure, mais le résultat d’un choix de vie et de liberté.
Au fil de ce récit, il est indéniablement clair que la résistance palestinienne, malgré les défis colossaux, continue de se battre, de se relever, et surtout, de revendiquer son droit à l’existence. La résistance est un acte de courage, une affirmation de l’identité face à l’oppression. Le défi face à l’ennemi ne fait que renforcer leur conviction de lutter pour ce qui leur appartient.
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