"Alger, quand tu m’inspires", une exposition de photographies d'Art de l'artiste Samir Djama
ALGER - L'exposition de photographies d'Art intitulée, "Alger, quand tu m’inspires", de l'artiste Samir Djama, ouverte samedi, invite le visiteur à la rencontre d'Alger, entre mémoire, regard et innovation. Visible jusqu'au 10 mai à la galerie de la Fondation culturelle Asselah Ahmed et Rabeh, cette exposition de plus de soixante-dix tableaux photographiques est née d'un désir profond: celui de faire dialoguer le patrimoine vivant de la ville d'Alger avec un regard contemporain entre héritage et modernité. Cette belle rencontre entre l'individu et sa cité qui suspend l'espace et le temps, n'est devenue possible que grâce à des clichés réalisés par l'artiste, qui propose une immersion dans l'âme d'Alger, immortalisant ses ruelles chargées d'histoire, ses monuments emblématiques, ses immeubles au charme suranné, ses placettes animées, et surtout, les visages de celles et ceux qui lui donnent vie, pour la voir s'ouvrir soudainement dans l'imaginaire du récepteur pour dire ses joies et ses peines et se raconter. Se déployant en deux temps, l'exposition de Samir Djama présente d'abord une thématique qui met en valeur la "photographie classique", en noir et blanc ou en couleur, qui témoigne d'un regard sensible et documentaire, capte l'instant avec simplicité et vérité et fige des scènes de vie, des textures urbaines ou des jeux de lumière, pour raconter l'histoire d'Alger avec émotion et pudeur. Les étalages prolifiques de l'artiste présentent ensuite, une deuxième thématique plus à la page celle-là, relative à la "photographie revisitée par l'intelligence artificielle", qui ouvre un autre champ d'exploration fécond, grâce à la technologie, où ces images prennent une autre dimension, comme si elles avaient été peintes par un maître ancien. Ces créations hybrides, à la frontière de la photo et de la peinture, donnent à voir Alger sous un angle poétique et onirique, où chaque détail semble chargé d'un supplément d'âme dans une approche qui questionne notre rapport à l'image, à la création, et à la mémoire. "Loin d'un simple effet de style, la technologie n'efface pas l'artiste, bien au contraire, elle devient un outil au service de sa vision, amplifiant l'émotion et approfondissant le trait, sans jamais remplacer la main, ni le regard humain", a fait remarquer Samir Djama. Dans un monde où l'intelligence artificielle suscite autant de fascination que d'inquiétude, l'exposition de Samir Djama se veut "un message d'apaisement", elle démontre que "la machine ne remplace pas l'artiste, mais l'accompagne, dans la mesure ou l'homme reste l'initiateur, le concepteur et le porteur de sens, alors que l'outil, aussi puissant soit-il, n'a pas d'âme et que c'est à l'artiste de lui en insuffler une", a-t-il expliqué. En somme, l'exposition de photographies d'Art, "Alger, quand tu m’inspires", est un hommage à Alger, une ville-mémoire, une ville-miroir à la photographie, qui fige et révèle, et à la création qui ne cesse de se réinventer.


ALGER - L'exposition de photographies d'Art intitulée, "Alger, quand tu m’inspires", de l'artiste Samir Djama, ouverte samedi, invite le visiteur à la rencontre d'Alger, entre mémoire, regard et innovation.
Visible jusqu'au 10 mai à la galerie de la Fondation culturelle Asselah Ahmed et Rabeh, cette exposition de plus de soixante-dix tableaux photographiques est née d'un désir profond: celui de faire dialoguer le patrimoine vivant de la ville d'Alger avec un regard contemporain entre héritage et modernité.
Cette belle rencontre entre l'individu et sa cité qui suspend l'espace et le temps, n'est devenue possible que grâce à des clichés réalisés par l'artiste, qui propose une immersion dans l'âme d'Alger, immortalisant ses ruelles chargées d'histoire, ses monuments emblématiques, ses immeubles au charme suranné, ses placettes animées, et surtout, les visages de celles et ceux qui lui donnent vie, pour la voir s'ouvrir soudainement dans l'imaginaire du récepteur pour dire ses joies et ses peines et se raconter.
Se déployant en deux temps, l'exposition de Samir Djama présente d'abord une thématique qui met en valeur la "photographie classique", en noir et blanc ou en couleur, qui témoigne d'un regard sensible et documentaire, capte l'instant avec simplicité et vérité et fige des scènes de vie, des textures urbaines ou des jeux de lumière, pour raconter l'histoire d'Alger avec émotion et pudeur.
Les étalages prolifiques de l'artiste présentent ensuite, une deuxième thématique plus à la page celle-là, relative à la "photographie revisitée par l'intelligence artificielle", qui ouvre un autre champ d'exploration fécond, grâce à la technologie, où ces images prennent une autre dimension, comme si elles avaient été peintes par un maître ancien.
Ces créations hybrides, à la frontière de la photo et de la peinture, donnent à voir Alger sous un angle poétique et onirique, où chaque détail semble chargé d'un supplément d'âme dans une approche qui questionne notre rapport à l'image, à la création, et à la mémoire.
"Loin d'un simple effet de style, la technologie n'efface pas l'artiste, bien au contraire, elle devient un outil au service de sa vision, amplifiant l'émotion et approfondissant le trait, sans jamais remplacer la main, ni le regard humain", a fait remarquer Samir Djama.
Dans un monde où l'intelligence artificielle suscite autant de fascination que d'inquiétude, l'exposition de Samir Djama se veut "un message d'apaisement", elle démontre que "la machine ne remplace pas l'artiste, mais l'accompagne, dans la mesure ou l'homme reste l'initiateur, le concepteur et le porteur de sens, alors que l'outil, aussi puissant soit-il, n'a pas d'âme et que c'est à l'artiste de lui en insuffler une", a-t-il expliqué.
En somme, l'exposition de photographies d'Art, "Alger, quand tu m’inspires", est un hommage à Alger, une ville-mémoire, une ville-miroir à la photographie, qui fige et révèle, et à la création qui ne cesse de se réinventer.