Appels à un cessez-le-feu immédiat et permanent : L’escalade sioniste au Proche-Orient s’intensifie et s’étend

Depuis le 23 septembre dernier, l’entité sioniste a élargi au Liban la portée du génocide qu’elle commet dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, en lançant des frappes aériennes qui ont ciblé la capitale Beyrouth, en plus d’incursions terrestres dans le sud du pays. L’escalade au Proche-Orient ne cesse de s’intensifier et […]

Oct 15, 2024 - 20:40
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Appels à un cessez-le-feu immédiat et permanent : L’escalade sioniste au Proche-Orient s’intensifie et s’étend

Depuis le 23 septembre dernier, l’entité sioniste a élargi au Liban la portée du génocide qu’elle commet dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, en lançant des frappes aériennes qui ont ciblé la capitale Beyrouth, en plus d’incursions terrestres dans le sud du pays. L’escalade au Proche-Orient ne cesse de s’intensifier et surtout de s’étendre.

Par Meriem B.
Dans ce sens, le 37e Congrès extraordinaire de l’Union interparlementaire arabe (UIPA) a condamné, au terme de ses travaux à Genève (Suisse), l’agression sioniste continue contre les territoires palestiniens et la République du Liban, appelant à un cessez-le-feu immédiat et permanent. Dans son communiqué final ayant sanctionné son Congrès, tenu lundi à Genève (Suisse), l’UIPA a dénoncé «l’agression sioniste contre les territoires palestiniens et la République du Liban», appelant à «un cessez-le-feu immédiat et permanent, à mettre fin au blocus imposé à la bande de Ghaza, à libérer les prisonniers et les détenus, et à ouvrir immédiatement tous les passages sans conditions ni restrictions». L’Union a également exhorté à «garantir l’acheminement immédiat des humanitaires, des équipements médicaux et des besoins essentiels à Ghaza, conformément au droit international et au droit humanitaire international, tout en remédiant, en urgence, à la situation humanitaire catastrophique à Ghaza, œuvrant à la désescalade et renforçant la sécurité et la stabilité dans la région». Le communiqué a appelé, en outre, à «mettre fin à l’occupation sioniste, à soutenir la souveraineté du peuple palestinien sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés, à établir l’Etat de Palestine indépendant avec pour capitale Al Qods, conformément à l’Initiative arabe de paix et aux résolutions de la Légalité internationale, et à inciter tous les pays à parachever les procédures de reconnaissance de l’Etat de Palestine». L’UIPA a, dans ce sens, insisté sur «l’application des résolutions du Conseil de sécurité N° 2712, 2720 et 2735 concernant l’appel à un cessez-le-feu immédiat et total dans les territoires palestiniens, la libération de tous les détenus, l’échange des prisonniers, le retour des civils dans leurs foyers, la distribution sûre et efficace des aides humanitaires à grande échelle, ainsi que le retrait des forces de l’entité sioniste de la bande de Ghaza. Le communiqué a appelé, en outre, à «soutenir les efforts de l’Etat de Palestine pour obtenir la reconnaissance et l’appui de davantage de pays à travers le monde, en vue d’obtenir la qualité de membre à part entière aux Nations unies et d’organiser une Conférence internationale pour la paix».
Lazzarini : «Trop de lignes rouges ont été franchies» par Israël 
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré que «beaucoup de lignes rouges ont été franchies» dans la bande de Ghaza par l’entité sioniste qui y mène une agression génocidaire depuis plus d’un an. «Trop de lignes rouges ont été franchies à Ghaza», a écrit hier M. Lazzarini dans un message sur les réseaux sociaux, déplorant «la poursuite des attaques (sionistes), le sabotage des infrastructures civiles et le refus délibéré d’une aide essentielle» qui continuent d’être utilisés comme «tactique» par l’occupant sioniste pour forcer les gens à fuir. Et de poursuivre dans ce contexte : «Le droit international humanitaire est clair : les personnes ne peuvent pas être déplacées par la force, les civils doivent être protégés à tout moment et avoir accès aux besoins de base s’ils choisissent de rester». Le patron de l’UNRWA a, par ailleurs, fait savoir que «depuis le 30 septembre, l’ONU n’a pas été autorisée à fournir la moindre aide y compris alimentaire. Et les deux points de passage vers le nord de Ghaza sont fermés depuis». «Les services de base, notamment ceux de l’UNRWA, ont été interrompus ou contraints de cesser», a-t-il ajouté.
M. B.

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