Clôture du 38ᵉ UIPA : La Déclaration d’Alger exige des actes pour Gaza
Réunis, les 3 et 4 mai à Alger, pour leur 38ᵉ congrès, les membres de l’Union interparlementaire arabe (UIPA) ont adopté la Déclaration d’Alger, un texte qui réaffirme le caractère central de la cause palestinienne. Ils appellent la communauté internationale à sortir de son silence face aux crimes de l’entité sioniste et à agir pour […] The post Clôture du 38ᵉ UIPA : La Déclaration d’Alger exige des actes pour Gaza appeared first on Le Jeune Indépendant.

Réunis, les 3 et 4 mai à Alger, pour leur 38ᵉ congrès, les membres de l’Union interparlementaire arabe (UIPA) ont adopté la Déclaration d’Alger, un texte qui réaffirme le caractère central de la cause palestinienne. Ils appellent la communauté internationale à sortir de son silence face aux crimes de l’entité sioniste et à agir pour une paix juste, durable et conforme au droit international.
La Déclaration d’Alger réaffirme le caractère central de la cause palestinienne ainsi que le plein soutien aux droits du peuple palestinien. Le texte appelle la communauté internationale à rompre avec le « silence honteux » qui a permis à l’entité sioniste de poursuivre ses crimes sans rendre de comptes.
S’appuyant sur la conviction que la solidarité et l’unité sont essentielles pour instaurer la sécurité, la stabilité et la paix dans la région arabe, la Déclaration souligne que la cause palestinienne demeure la priorité et constitue « le cœur du conflit » qui alimente les autres crises dans le monde arabe.
La Déclaration d’Alger réitère le soutien absolu aux droits du peuple palestinien, notamment son droit légitime à la liberté, à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant, pleinement souverain sur son territoire, avec El-Qods comme capitale. Le texte insiste sur la responsabilité des parlementaires arabes, en tant que représentants des peuples, d’agir pour défendre leurs aspirations. Il les appelle à renforcer la diplomatie parlementaire pour qu’elle joue un rôle complémentaire
La Déclaration d’Alger salue les positions des Etats et organisations arabes qui rejettent fermement les plans de déplacement forcé du peuple palestinien. Elle dénonce avec force les tentatives de l’entité sioniste de présenter ces déplacements comme des choix volontaires, estimant qu’il s’agit d’une falsification flagrante de la réalité qui menace les fondements du droit international et renforce une impunité devenue systématique.
Elle met également en garde contre les provocations graves visant le statut juridique et historique d’El-Qods et de ses lieux saints, appelant à une action internationale urgente pour les protéger conformément aux résolutions internationales.
Par ailleurs, la Déclaration d’Alger condamne l’interdiction imposée à l’UNRWA d’opérer dans les territoires palestiniens et la suspension délibérée de l’aide humanitaire. Elle rappelle le rôle vital de l’agence et appelle à une solidarité internationale pour lui garantir un soutien politique, juridique et financier suffisant.
La Déclaration d’Alger critique une communauté internationale trop passive, dénonçant le recours aux simples déclarations de condamnation. Elle exige des actions concrètes et rapides, notamment pour mettre fin aux plans de déplacement collectif dans la bande de Gaza et imposer un cessez-le-feu immédiat et total, tout en travaillant à une solution juste et globale à la question palestinienne.
Le texte exprime la pleine solidarité avec le Liban, notamment dans sa lutte pour récupérer l’ensemble de ses territoires occupés, conformément au droit international et à la résolution 1701 de l’ONU.
Il réaffirme également l’attachement des parlementaires à l’initiative de paix arabe de 2002, fondée sur le principe de « la terre contre la paix », en vue d’une paix juste et globale qui mettrait fin à l’occupation de tous les territoires arabes, en Palestine, en Syrie et au Liban.
Enfin, la Déclaration d’Alger appelle à une participation active des pays arabes dans la réforme du système onusien, en faveur d’une représentation plus équitable, notamment au sein du Conseil de sécurité, en ce qui concerne les questions arabes majeures. Elle exprime un rejet catégorique de toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays arabes, notamment par la politisation du dossier des droits de l’homme, souvent utilisée, selon le document, pour légitimer des interventions étrangères.
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