Visa de travail : ce pays Schengen va augmenter son quota annuel

Face aux pénuries de main-d’œuvre qualifiée dans les pays de l’espace Schengen, un autre État membre prévoit d’apporter des changements à son système d’immigration et de visas afin d’attirer davantage de travailleurs hautement qualifiés.

Dans un contexte de pénurie persistante dans de nombreux secteurs, la République tchèque compte augmenter le quota annuel de visas de travail pour plusieurs catégories de travailleurs étrangers, notamment les experts en informatique et les scientifiques.

Voici les profils des travailleurs étrangers privilégiés en République tchèque

Selon le site Schengen News de ce lundi 9 juin, l’un des principaux changements prévus consiste en l’adoption d’un nouveau plan visant à réviser le processus d’attribution des visas de travail.

À ce propos, les autorités ont révélé que le quota de visas de travail devrait augmenter pour certains travailleurs et être limité pour d’autres.

La République tchèque souhaite en effet attirer en particulier plus d’experts en informatique, de scientifiques et autres professionnels hautement qualifiés, tout en réduisant le nombre de places pour les travailleurs étrangers peu qualifiés.

Entre autres nouveautés, le pays compte favoriser la venue de travailleurs étrangers dans le cadre du programme des nomades numériques. Ce type de visa, dont le délai de traitement sera de 45 jours, donne le droit à ses bénéficiaires de vivre et de travailler dans le pays en tant qu’indépendants.

Les travailleurs peu qualifiés seront durement impactés par les changements

Si la République tchèque veut attirer principalement des travailleurs étrangers hautement qualifiés, les candidats peu qualifiés, quant à eux, devraient être durement impactés par les nouveaux changements qui seront bientôt annoncés.

Le ministère tchèque de l’Intérieur avait déjà proposé de réduire les quotas pour les travailleurs étrangers peu qualifiés originaires de certains pays africains tels que l’Égypte, l’Éthiopie et la Zambie.

Toutefois, concernant les travailleurs hautement qualifiés originaires de ces pays, les autorités tchèques ont indiqué que les mêmes quotas seront maintenus après l’entrée en vigueur des nouvelles règles.

Par ailleurs, et dans le cadre de ses efforts pour attirer davantage de main-d’œuvre qualifiée, le gouvernement tchèque avait annoncé, au début du mois de février dernier, qu’il supprimerait l’obligation d’obtention d’un permis de travail pour les ressortissants de certains pays.

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